LE MUSEE : tous les arts.
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Re: LE MUSEE : tous les arts.
L'art Africain a été découvert au 15ieme siècle par les navigateurs portugais
lorsqu'ils explorèrent l'Afrique.
Les flottes marchandes des grandes puissances maritimes commercent avec les
peuples d'Afrique.Ces navigateurs arrivent accompagnés de missionnaires
chrétiens qui veulent convertir ces peuples autochtones qualifiés de barbares.
Les objets d' art sont considérés alors comme des fétiches. Les hécatombes
opérées par ces missionnaires privent le monde à tout jamais d'une multitude de
chefs d'œuvre de l'art africain.
Naturellement doux, effrayant, tranquille, violent et fascinant, l'art
primitif africain est tout cela à la fois. Il nous est difficile de rester
indifférent à sa mystérieuse beauté car elle nous procure des sensations fortes
et opposées : terreur, émerveillement et séduction.
L'art africain fait partie des origines de l'humanité. Il a traversé sans
encombre les siècles d'histoire des civilisations.
" Le sculpteur africain n'a pas la vanité de l'artiste occidental qui éprouve
le besoin de signer "Son" œuvre.
En Afrique, l'œuvre d'art n'est pas la propriété du sculpteur, mais est l'expression d'une ethnie,
d'un peuple, de l'humanité et de Dieu qui utilise la main habile de l'artiste pour déposer son
étincelle divine dans l'esprit du profane.
Le continent africain abrite une grande variété de cultures dont chacune se
caractérise par son langage, ses traditions et ses formes artistiques.
L' art africain reflète la richesse de l'histoire, de la philosophie, de la
religion, des mythes, des cultures des sociétés de ce vaste continent. Il est
porteur de l' âme de tout un continent.
L'art africain ne vise pas la représentation, l'imitation, ou la figuration
mais la signification, la symbolique. Transgresser la forme au profit de son
contenu, de son sens ou de ce qu'elle exprime. Un art qui ne laisse pas
indifférent. Une technique, un savoir faire, d'une histoire transmise de
générations en génération. La beauté de cet art vient de sa spécificité,
l'émotion qui s'en dégage. Une esthétique du domaine de l'indicible, du domaine
du ressenti, de la sensation du choc qu'il provoque.
Les civilisations ont accordée la primauté à la fonction plus qu'à la forme
et en particulier dans certaines ethnie. la beauté n'est elle jamais recherché
pour elle même.
Les oeuvres d' art sont souvent uniques, toujours originales et
expressives.
LA SCULPTURE : C' est à travers sa sculpture que l' Afrique reprend sa
place dans l' esprit des hommes. Elle est chargée de signes d' émotions et
créatrice d' émotions. Elle nous parle, émeut par son expression.LES MASQUES ET STATUETTES : Habités par l' esprit des ancêtres ou des
génies.
LES OBJETS : Ils participent à la beauté de ceux qui les portent en
particulier les femmes quand ce sont des bijoux et des parures.LA DANSE ET LA MUSIQUE : Elles servent de divertissement, le plus
souvent elles sont associées à des cérémonies religieuses, notamment pour
célébrer les funérailles, accompagner des rites d' initiation et faire danser
les masques.
L' ARCHITECTURE : Somptueux édifices, maisons, mosquées, palais et
tombeaux.
Dernière édition par Admin le Lun 20 Oct - 13:03, édité 1 fois
Re: LE MUSEE : tous les arts.
ALBERT DE VILLEROUX
trois oeuvres sont dans FEMMES :
le lien vers sa galerie
http://www.lemondedesarts.com/Galexpodevilleroux.htm
trois oeuvres sont dans FEMMES :
le lien vers sa galerie
http://www.lemondedesarts.com/Galexpodevilleroux.htm
Re: LE MUSEE : tous les arts.
GEORGES ROUAULT
EXPOSITION AU CENTRE POMPIDOU ACTUELLEMENT
Le lien vers sa biographie
http://www.lemondedesarts.com/ExposParis18.htm
EXPOSITION AU CENTRE POMPIDOU ACTUELLEMENT
Le lien vers sa biographie
http://www.lemondedesarts.com/ExposParis18.htm
Re: LE MUSEE : tous les arts.
PATRICK CORNEE
Le lien vers sa galerie
http://www.corneegallery.com/
LOUIS TOFFOLI Voir oeuvres dans maternité
liens vers un magnifique site sur les oeuvres de TOFFOLI
Lien vers un magnifique site des oeuvres de TOFFOLI
http://louis.toffoli.free.fr/
Le lien vers sa galerie
http://www.corneegallery.com/
LOUIS TOFFOLI Voir oeuvres dans maternité
liens vers un magnifique site sur les oeuvres de TOFFOLI
Lien vers un magnifique site des oeuvres de TOFFOLI
http://louis.toffoli.free.fr/
Dernière édition par Admin le Sam 20 Sep - 10:45, édité 1 fois
Re: LE MUSEE : tous les arts.
VICTOR HUGO : PEINTRE à la plume
lien vers un site très documenté que je remercie
http://expositions.bnf.fr/hugo/pedago/dossiers/exp/pistes/attirail.htm
lien vers un site très documenté que je remercie
http://expositions.bnf.fr/hugo/pedago/dossiers/exp/pistes/attirail.htm
Re: LE MUSEE : tous les arts.
Une anamorphose est une déformation réversible d'une image à l'aide d'un système optique - tel un miroir courbe - ou un procédé mathématique.
Certains artistes ont produit des œuvres par ce procédé et ainsi créé des images déformées qui se recomposent à un point de vue préétabli et privilégié. Historiquement, l'anamorphose est l'une des applications des travaux de Piero della Francesca sur la perspective. En effet, c'est la rationalisation de la vision qui a conduit à systématiser les techniques de projection, dont les anamorphoses sont l'un des résultats. Cet « art de la perspective secrète » dont parle Dürer connaît des applications multiples, aussi bien dans le domaine de l'architecture et du trompe-l'œil que dans des utilisations utilitaires.
Dernière édition par Admin le Ven 21 Nov - 12:18, édité 1 fois
Re: LE MUSEE : tous les arts.
La vie du Caravage Michel-Ange reste obscure. On ignore, par exemple, s'il est né à Caravaggio (Lombardie, près de Bergame où exerçait Lorenzo Lotto) ou à Milan, car bien qu'il ait passé son enfance dans la première de ces villes, son père travaillait dans la seconde à l'époque où il est né, le 29 septembre 1571.
Le Caravage subira l'influence de plusieurs courants et événements : la tradition de réalisme qui règne à Bergame, les ravages de la grande peste et la Contre Réforme.
Le Caravage entre en 1584 à l'atelier Pertanzano. A Milan, il bénéficie ensuite de la protection des Boromé, (Charles, archevêque de Milan et Frédérico). Agents de la Contre Réforme, ils ont produit des manuels d'instruction sur la représentation des images.
Grâce à Frédérico Boromé, il va à Rome et s'attire les grâces de deux mécènes, le cardinal del Monte et le cavalier d'Arpin.
En 1600, il reçoit une commande pour décorer l'Eglise Saint Louis des Français (chapelle Cantarelli) par un ensemble de tableaux illustrant la vie de Saint Matthieu.
Deux autres tableaux lui sont demandés pour l'Eglise St Maria di Populo (la conversion de St Paul et la crucifixion de St Pierre). Une dormition de la Vierge lui est commandée pour une chapelle de St Maria de la Scala . Sur l'ensemble des onze commandes religieuses qu'il a reçues , cinq ont été refusées, ce qui témoigne de la modernité sans concession de sa peinture.
En 1607, accusé d'avoir tué un certain Tomasi au cours d'une rixe, il est condamné à mort et doit fuir Rome. Il part d'abord à Naples, puis à Malte où il arrive en juillet 1607.
Il y produit une décollation de Saint Jean-Baptiste,(Le Caravage a peint toute une série de Saint Jean Baptiste )et des portraits de chevalier de Vignancourt.
En 1608, il est fait chevalier de l'ordre de Malte. Mais sa réputation le rattrape, il est emprisonné et radié de l'ordre, il fuit par la Sicile. Dès lors, il cherche à obtenir la grâce papale.
Il meurt sur une plage italienne en juillet 1610.
"C'est avec l'arrivée de peintres comme Le Caravage et Annibal Carrache que Rome, ennoblie par l'art de la Contre Réforme, va connaître une grande expansion vers 1600. Alors qu'à la fin du XVIe, le maniérisme s'enlise dans des exercices purement formel, Le Caravage revient au réalisme sans idéalisation . Il touche à beaucoup de domaines picturaux. Il est le pionnier dans certains d'entre eux. C'est à lui par exemple que l'on attribue la première nature morte autonome. Il est également connu pour ses scènes de genre. On trouve dans sa peinture beaucoup d'instruments de musique, ce qui est dû au goût de del Monte pour les petits concerts intimes.
Parfois il se sert lui-même de modèle, ce qui explique que les jeunes gens du Caravage aient un air de famille. Il innove aussi en s'intéressant à la peinture de chevalet et à la peinture à huile, qui répondent mieux aux désirs des commanditaires..."
Initiateur du clair-obscur, il donna son nom à un mouvement, le caravagisme, qui s'étendit à l'ensemble de l'Europe, particulièrement en Espagne et dans les Pays-Bas.
NARCISSE
LE CHRIST
DAVID - GOLIATH
LA MEDUSE
MARTYRE
SAINT JEROME
Dernière édition par Admin le Ven 21 Nov - 12:19, édité 2 fois
Re: LE MUSEE : tous les arts.
Henri Julien Félix Rousseau dit le Douanier Rousseau, né le 21 mai 1844 à Laval et mort le 2 septembre 1910 à Paris, est un peintre français. Il reste le plus célèbre représentant des peintres naïfs.
Issu d'une famille modeste, il devient commis d'avocat à Nantes. Il s'engage dans l'armée peu après pour éviter les poursuites secondaires à un vol chez son employeur. Il est libéré en 1868 à la suite du décès de son père et rejoint alors Paris.
Il épouse en 1869 Clémence Boitard avec qui il aura sept enfants, dont un seul parviendra à l'âge adulte. Il entre, après la guerre de 1870, à l’Octroi de Paris, comme commis de deuxième classe. Cet organisme perçoit les taxes des marchandises entrant dans Paris. De là vient son surnom « le douanier ». Il débute alors sa carrière de peintre en autodidacte. Il obtient une carte de copiste au musée du Louvre, ce qui lui permet de se familiariser avec les chefs-d’œuvre. Son entrée dans la vie artistique est donc relativement tardive. Il tente sans succès d'exposer au Salon officiel en 1885 et c’est seulement en 1886 qu'il participe au Salon des Indépendants, grâce à l'absence de jury d'entrée. Il y expose plusieurs tableaux dont Une soirée au carnaval.
Henri Rousseau en 1902.Sa notoriété s'accroît avec les années et il continue de participer chaque année au Salon des Indépendants. En 1891, il y montre son premier « tableau de jungle », Surpris !, représentant la progression d'un tigre dans une brousse luxuriante. Cette œuvre est particulièrement appréciée par le peintre Félix Vallotton, parlant à son propos d'« Alpha et d'Oméga de la peinture ».
Sa femme meurt en 1888 et sa situation financière devient difficile. Il héberge un temps l'écrivain Alfred Jarry et il prend sa retraite de l'octroi en 1893 pour se consacrer à la peinture, ce qui ne lui apporte pas suffisamment de revenus pour vivre. Il donne alors des cours de violon et écrit plusieurs pièces de théâtre. Il se remarie en 1899 avec une veuve, Joséphine Noury.
Petit à petit, il se fait reconnaître et estimer par les peintres avant-gardistes tels qu'André Derain ou Henri Matisse. Il se lie d'amitié avec Robert Delaunay, avec Guillaume Apollinaire, puis avec Pablo Picasso.
Le 2 septembre 1910, il meurt de la gangrène à l’hôpital Necker à Paris.
Re: LE MUSEE : tous les arts.
Le Livre de Judith, dont l'original en hébreu est perdu mais dont une version grecque a été retenue par le canon catholique (les protestants rejettent le livre).
L'épisode le plus célèbre est celui de Judith et Holopherne où l'héroïne juive séduit puis tue le général qui menace son peuple.
Nombre de peintres depuis la Renaissance y ont puisé un symbole de la femme libératrice ou castratrice selon le point de vue.
CARAVAGE
KLIMTARTESISIA GENTILESCHI
CHRISTOFANO ALLORI
Re: LE MUSEE : tous les arts.
Né dans une famille d'orfèvres et de joaillers, Miró devient comptable puis s'inscrit à l'Académie de Francesc Galí à Barcelone en 1912 pour y étudier la peinture. Vite attiré par la communauté artistique réunie à Montparnasse, il s'établit à Paris en 1920-1921, continuant à revenir à Montroig régulièrement. Il y rencontre Pablo Picasso, le mouvement Dada, et sous l’influence des poètes et écrivains surréalistes développe dès 1924 son style unique, une géographie de signes colorés et de formes poétiques en apesanteur, placée sous le double signe d'une fraicheur d'invention faussement naïve et de l'esprit catalan exubérant et baroque. Son travail, d'abord rejeté à Barcelone puis à Paris 1921, va évoluer depuis les paysages catalans à une peinture issue de l'irrationnel et de l'automatisme.
En 1926, il collabore avec Max Ernst aux décors de "Roméo et Juliette" du ballet russe de Serge de Diaghilev. La technique du « grattage » est alors expérimentée.
Miró épouse Pilar Juncosa à Palma de Majorque le 12 octobre 1929; leur fille Dolores nait le 17 juillet 1931.
L’un des plus radicaux théoriciens (et fondateurs) du surréalisme, André Breton, décrit Miró comme « le plus surréaliste d’entre nous », même si celui-ci rejette toute idée d'appartenance à un mouvement pictural entre deux-guerres. Miró exprime son mépris provocateur pour la peinture (au moins celle que l’on considère conventionnellement) et son désir de la tuer et de l’assassiner en faveur de nouveaux moyens d’expression dans de nombreux écrits et entrevues des années 1930.
La Guerre Civile espagnole éclate en 1936. Miró soutient les Républicains depuis Paris, et réalise la célèbre affiche "Aidez l'Espagne". La victoire de Franco en 1939 lui ferme la possibilité de retourner en Espagne jusqu'en 1942, et il reste à Paris puis Varengeville au début de la Seconde Guerre Mondiale. Revenu à Barcelone, il collabore avec Josep Llorens Artigas pour ses premières céramiques.
Shūzō Takiguchi publie la première monographie de Miró en 1940.
Il voyage pour la première fois aux États-Unis en 1947, pays qui lui voue déjà une grande reconnaissance, et réalise un panneau mural à Cincinnati, pour le Terrace Plaza Hotel. Il participe également cette année-là à l'Exposition internationale du surréalisme organisée par André Breton et Marcel Duchamp à la Galerie Maeght à Paris.
Joan Miró gagne en 1954 le prix de l’imprimé à la Biennale de Venise.
Il s'établit définitivement à Palma de Majorque en 1956.
En 1957, il devient Satrape du Collège de ’Pataphysique.
Les plus grands musées du monde lui consacrent alors des rétrospectives. Il réalise des illustrations, des lithographies et des sculptures monumentales pour la Fondation Maeght.
En 1959, il représente, à la demande de André Breton, l'Espagne lors de l'Exposition internationale du surréalisme, aux côtés de Enrique Tábara, Salvador Dalí, et Eugenio Granell.
Miró est nommé docteur honoris causa de l’université de Harvard en 1968, et de celle de Barcelone en 1979, ville où il crée en 1972 une Fondation Miró.
Dans ses dernières années, il s'emploie à utiliser divers moyens d'expression, produisant par exemple des centaines de céramiques, incluant le mur de la lune et le mur du soleil sur l’immeuble de l’UNESCO à Paris.
Re: LE MUSEE : tous les arts.
ANTIQUITES
CELTE
CELTE
http://images.imagehotel.net/tgoxk3r89x.jpg" alt="" />SCANDINAVE
CHIPRIOTE
PROCHE ORIENT
ETRUSQUE
ANTIQUITES :
VILLA DES MYSTERES A POMPEI et ses FRESQUES
CELTE
CELTE
http://images.imagehotel.net/tgoxk3r89x.jpg" alt="" />SCANDINAVE
CHIPRIOTE
PROCHE ORIENT
ETRUSQUE
ANTIQUITES :
VILLA DES MYSTERES A POMPEI et ses FRESQUES
Re: LE MUSEE : tous les arts.
BERNARD BUFFET
La peinture on n'en parle pas,
on ne l'analyse pas,
on la sent. BERNARD BUFFET
Entré en peinture comme on entre en religion,
il a trouvé une terre d'asile, son atelier.
Qui de l'angoisse ou de la sérénité lui tiendra compagnie ?
Encore une question inutile ...
On parle toujours trop. ANNABEL BUFFET
T
Re: LE MUSEE : tous les arts.
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TITIEN
ALBERT BARTOLOME
JEROMBE BOSCH EXPULSION DU PARADIS
BRUEGHEL L'ANCIEN
HENDRIK GOLTZIUS
KLIMT
LUCAS CRANACH
TOMASCO MASACCIO
NICHOLAS DE VERDUN
RUBENS
TAMARA DE LEMPICKA
MICHEL ANGE CHAPELLE SIXTINE
Dernière édition par Admin le Lun 13 Oct - 16:11, édité 1 fois
Re: LE MUSEE : tous les arts.
BALTHUS
[b]Balthasar Kłossowski de Rola, dit Balthus, Paris, 29 février 1908 - Rossinière, Suisse, 18 février 2001, est un peintre figuratif français d'origine polonaise. Il est le frère de l'écrivain Pierre Klossowski.[/b
« La meilleure façon de commencer est de dire, Balthus est un peintre dont on ne sait rien. Et maintenant, regardons les peintures. » Telle est la réponse laconique que le peintre adresse à la Tate Gallery, qui, organisant une exposition de ses œuvres, souhaitait également agrémenter le catalogue de quelques éléments biographiques. Le « Roi des chats », titre d’un de ses autoportraits, a en effet toujours souhaité s’entourer d’une aura de mystère, ce qui a sans aucun doute contribué à occulter sa personnalité et son œuvre aux yeux du grand public.
Rare et discret, il l'est dès sa naissance, un 29 février 1908 à Paris ; un anniversaire qui fait aussi partie de la « légende Balthus » et que son « grand ami » Rilke ne manquait jamais de souhaiter d’une lettre. D'ascendance polonaise par son père, Erich Klossowski, historien de l’art, peintre et décorateur de théâtre, et russe par sa mère Baladine Klossowska (mais tous deux ressortissants prussiens), Balthus nait à Paris mais sa famille, du fait de ses origines, se réfugie en Suisse lors de la Première Guerre Mondiale. Ses parents se séparent peu après et Balthus passe son enfance dans la région de Genève, près de sa mère.
De son vrai nom Balthasar Klossowski de Rola, Balthus est né à Paris le 29 février 1908, dans une famille d'origine polonaise liée aux milieux artistiques et littéraires et passe sa jeunesse entre les villes de Berlin, Berne, Genève et Paris et ses vacances d'été au Beatenberg, dans la région du lac de Thoune, en Suisse, entre les années 1917 et 1927.
Il s'interresse très tôt au dessin et à la peinture. Totalement autodidacte, il réalise dès l'âge de 12 ans une série de dessins, et en publie un livre, encouragé par Rainer Maria Rilke, un ami de sa mère, préfacé par le poète, et édité en 1921, sous le titre "Mitsou le Chat".
C'est en 1924, qu'avec sa mère Baladine Klossowska, et sa famille liée à André Gide, André Derain et Pierre Bonnard qu'il vient alors s'établir à Paris où il restera jusqu'en 1954.
Paris, alors qu'il n'a que seize ans, est pour lui une ville d'un certain mystère, d'une étrangeté, d'une lumière particulière, avec des lieux, des personnages, des odeurs qui l'envoûtent et lui procure une sensation pénétrante de mélancolie, l'impression d'une certaine solitude et d'une absence existentielle, qui l'inspirent et dont il imprègnera ses premiers tableaux. Il écoute bien sûr les conseils qu' André Derain et Pierre Bonnard lui prodiguent, mais il se passionne aussi pour Nicolas Poussin, dont il s'exerce à copier les oeuvres au Louvre, telle que le fameux "Echo et Narcisse". Il est nostalgique de l'art du grand maître, mais aussi des personnages de Piero della Francesca ou de Masaccio et l'admirateur de Gustave Courbet.
Son "Jardin du Luxembourg" qu'il peint en 1927, où il figure des jeux d'enfants, révèle déjà cette étrangeté de la lumière, des couleurs et de l'attitude des personnages à laquelle il s'attache. "Le café de l'Odéon" en 1928 et "Les Quais" qu'il réalise en 1929, confirment cette vision énigmatique de la ville et de la solitude des êtres dans leur activité absente.
Une toile qu'il peint en 1929, et qu'il intitule "La Rue" illustre l'atmosphère de la Rue Bourbon le Château, à l'angle de la Rue de l'Echaudé. Un personnage main sur le coeur se dirige le regard absent vers le spectateur au milieu d'une rue baignée d'une lumière sépia, tandis que s'activent des passants qui semblent enfermés dans leur pensée ou dans leur destin.
Dès le début des années trente, il peint des portraits de jeunes filles, des groupes de figures et des paysages de la ville et quelquefois de la campagne, qui forment de grandes compositions, mais il en revient au thème de "La Rue" avec cette autre composition peinte en 1933, et qu'il montre pour sa première exposition à la Galerie Pierre en 1934.
Celle ci fait scandale, le révèle, et le fait connaître d'André Breton, ou de Jean Paul Sartre. Cette toile représente une rue dans laquelle des personnages évoluent avec leurs regards fixes et hypnotiques comme des automates, dans une existence séparée du monde. Il s'agit de la même rue que celle qu'il avait peint en 1929, et en partie des mêmes personnages absorbés par leur silence intérieur. Seuls des enfants donnent un semblant d'animation à cette toile figée : l'un semble montrer son interêt pour le jeu d'une balle écrasée sur le sol, tandis qu'un garçon aux yeux fermés saisit le main d'une adolescente dans un jeu où transparaît l'attrait d'une sexualité naissante.
Balthus manifeste dans cette toile cette indépendance qui l'opposera toujours au surréalisme qu'il considéra toujours être une faillite de l'art. Résolument figuratif, ses tableaux au fil des années représentent plus volontiers des scènes à la fois intimistes, insolites et érotiques, dans lesquelles, des jeunes filles, ou des personnages évoluent dans cette absence constante, repliée sur soi, et une pensée à la proie du rêve, du cauchemar ou de l' inconscient.
"Alice dans le miroir" en 1933, qui représente une jeune fille aux yeux aveugles, ignorant le regard de l'autre posé sur sa nudité innocente, ainsi que le portrait qu'il intitule "André Derain" en 1936, révèlent aussi que finalement, ce ne sont pas les êtres, ni les choses que Balthus peint, mais davantage, les rapports d'absences et de silences qui les lient, comme une dissolution tragique de la communication. Ce que l'on croit comprendre avec Balthus, c'est que tout individu est seul au monde.
" Thérèse Rêvant "en 1938, ou " Les Beaux Jours " en 1944, ou encore " Deux jeunes filles " en 1949 transcrivent une dimension supplémentaire dans l'oeuvre de Balthus. Il y a sans doute de l'érotisme dans ces toiles, mais l'abandon de ces jeunes filles dans le sommeil ou dans le miroir traduisent essentiellement la fuite et l'éloignement du monde, l'abandon à un bonheur perdu et inconnu que procure le rêve. Le symbolisme s'exprime dans la traduction d'un bonheur qui est là en soi, davantage qu'il n'est avec les autres. Il figure une quête nostalgique de paradis perdus dans le passé des rêves ou de l'enfance.
"Le Passage du Commerce Saint André " et par opposition " La Chambre" qu'il peint la même année en 1952, confirment cette démarche intellectuelle et quasi existentialiste de sa peinture. L'instant, la lenteur, le silence, la solitude, l'absence, le dérisoire dépeignent le théâtre du monde où le dedans s'éprouve dans le dehors. Ses composition méticuleusement travaillées, laissent la place à un sensation de vie entre la veille et le sommeil, comme l'expression de l'instant suspendu qui fige l'action dans son déroulement.
Là où beaucoup ne voyaient, qu'une peinture traditionnelle chez Balthus dominée par la gamme de couleurs ocres et terres, Antonin Artaud qui l'avait rencontré dès 1934, y voyait une "peinture de tremblement de terre" disait-il sous un calme factice. "Cette peinture tellurique sent la peste, la tempête et les épidémies", disait -il , et il reconnaissait en Balthus l'un des ses adeptes de son théâtre de la cruauté.
A partir des années 1950, la gamme de ses couleurs semble s'éclaircir à la faveur peut-être de son départ de Paris, pour aller vivre dans le Morvan à Chassy en 1954, et y retrouver peut être le contact avec la nature qu'il avait connu durant sa jeunesse lors de ses voyages en Suisse. On retrouve des oppositions de couleurs bleu et jaune et le vert et rouge, déjà vues quelquefois comme dans "Le Ceriser" en 1942 ou dans "Jeune fille en vert et rouge" en 1944, ou encore dans "La Partie de Cartes" en 1948, mais qui se développent pour donner des impressions d'automnes ensoleillés que traduisent si bien les paysages et la vie à Chassy tel que dans "Jeune Fille à la Fenêtre "en 1955.
En 1956, le Museum d'Art Moderne de New York organise une rétrospective de son oeuvre qui lui permet d'être dès lors totalement reconnu en opposition avec le développement de la peinture abstraite, et maître d'un retour attendu à l'expression figurative.
L'oeuvre du peintre, pour lui, comme l'expliquera son biographe Jean Clair, "c'est de refuser la boue", ainsi que le lui avait enseigné Rilke. "C'est tourner le dos à ce qui, dans l'art de notre époque, en croyant exprimer sa singularité, tire en fait l'être en arrière, et le ramène au magma".
Loin des modes, ne disait-il pas de lui même : "Je suis né dans ce siècle, mais j'appartiens bien davantage au XIXème siècle".
D'abord marié en premières noces à Antoinette Von Wattenwyl qui lui avait donné deux enfants, Stachou et Thadée, Balthus épouse en octobre 1967 Setsuko Ideta, dont il a une fille, Harumi.
Considéré à cette époque comme l'un des plus grands peintres réalistes de son temps, il prend la direction de la Villa Médicis à Rome, en 1971 par le souhait de son ami, le ministre André Malraux, et ce jusqu'en 1977 .
C'est alors qu'il se retire en Suisse dans son chalet vaudois de La Rossinière pour continuer à peindre de nombreux paysages ainsi que des scènes intimistes, tel que " Nu Assoupi " en 1980.
La réputation de Balthus va dès lors grandissant à partir de 1984, lors des grandes rétrospectives de Paris et New York, mais aussi par de régulières et importantes expositions au travers le monde jusqu'à être l'un des rares artistes à avoir été exposé au Louvre de son vivant.
Il avait été aussi l'ami de Miró, dont il avait fait le portrait en 1938, et avait été l'illustrateur par ailleurs de certains ouvrages littéraires tel que " Les Hauts de Hurlevent " pour une édition de 1935. Il avait aussi réalisé les décors de théâtre pour "La Peste " d'Albert Camus en 1949, ainsi que ceux de 'L'Ile aux Chèvres " d'Ugo Betti en 1952.
Décédé dans son Chalet de La Rossinière en pays de Vaud en Suisse le 18 février 2001, il laisse derrière lui une oeuvre totalement singulière de plus de 350 peintures connues à ce jour, de plus d'un millier de dessins et d'une cinquantaine de carnets de croquis.
Balthus ne se considérait pas comme un artiste mais comme "un travailleur", il disait l'"Art est un métier". "Depuis lontemps , la notion d'avant garde en peinture ne signifie plus rien. Les faux amateurs d'art, les spéculateurs achètent ce qu'ils ne savent pas déchiffrer, de peur de rater le coche. C'est le grand malentendu de l'art moderne. Ce phénomène a favorisé l'éclosion de la dictature de la non figuration, à laquelle s'opposent les dictatures expressionniste, surréaliste, minimaliste, non moins repoussantes et tout aussi prometteuses de réveils désagréables...Quand je peins, je n'essaie pas de m'exprimer, mais plutôt d'exprimer le monde" disait- il, (à Véronique Prat en février 1998 dans une interview au journal Le Figaro).
Le Monde des Arts
[b]Balthasar Kłossowski de Rola, dit Balthus, Paris, 29 février 1908 - Rossinière, Suisse, 18 février 2001, est un peintre figuratif français d'origine polonaise. Il est le frère de l'écrivain Pierre Klossowski.[/b
« La meilleure façon de commencer est de dire, Balthus est un peintre dont on ne sait rien. Et maintenant, regardons les peintures. » Telle est la réponse laconique que le peintre adresse à la Tate Gallery, qui, organisant une exposition de ses œuvres, souhaitait également agrémenter le catalogue de quelques éléments biographiques. Le « Roi des chats », titre d’un de ses autoportraits, a en effet toujours souhaité s’entourer d’une aura de mystère, ce qui a sans aucun doute contribué à occulter sa personnalité et son œuvre aux yeux du grand public.
Rare et discret, il l'est dès sa naissance, un 29 février 1908 à Paris ; un anniversaire qui fait aussi partie de la « légende Balthus » et que son « grand ami » Rilke ne manquait jamais de souhaiter d’une lettre. D'ascendance polonaise par son père, Erich Klossowski, historien de l’art, peintre et décorateur de théâtre, et russe par sa mère Baladine Klossowska (mais tous deux ressortissants prussiens), Balthus nait à Paris mais sa famille, du fait de ses origines, se réfugie en Suisse lors de la Première Guerre Mondiale. Ses parents se séparent peu après et Balthus passe son enfance dans la région de Genève, près de sa mère.
De son vrai nom Balthasar Klossowski de Rola, Balthus est né à Paris le 29 février 1908, dans une famille d'origine polonaise liée aux milieux artistiques et littéraires et passe sa jeunesse entre les villes de Berlin, Berne, Genève et Paris et ses vacances d'été au Beatenberg, dans la région du lac de Thoune, en Suisse, entre les années 1917 et 1927.
Il s'interresse très tôt au dessin et à la peinture. Totalement autodidacte, il réalise dès l'âge de 12 ans une série de dessins, et en publie un livre, encouragé par Rainer Maria Rilke, un ami de sa mère, préfacé par le poète, et édité en 1921, sous le titre "Mitsou le Chat".
C'est en 1924, qu'avec sa mère Baladine Klossowska, et sa famille liée à André Gide, André Derain et Pierre Bonnard qu'il vient alors s'établir à Paris où il restera jusqu'en 1954.
Paris, alors qu'il n'a que seize ans, est pour lui une ville d'un certain mystère, d'une étrangeté, d'une lumière particulière, avec des lieux, des personnages, des odeurs qui l'envoûtent et lui procure une sensation pénétrante de mélancolie, l'impression d'une certaine solitude et d'une absence existentielle, qui l'inspirent et dont il imprègnera ses premiers tableaux. Il écoute bien sûr les conseils qu' André Derain et Pierre Bonnard lui prodiguent, mais il se passionne aussi pour Nicolas Poussin, dont il s'exerce à copier les oeuvres au Louvre, telle que le fameux "Echo et Narcisse". Il est nostalgique de l'art du grand maître, mais aussi des personnages de Piero della Francesca ou de Masaccio et l'admirateur de Gustave Courbet.
Son "Jardin du Luxembourg" qu'il peint en 1927, où il figure des jeux d'enfants, révèle déjà cette étrangeté de la lumière, des couleurs et de l'attitude des personnages à laquelle il s'attache. "Le café de l'Odéon" en 1928 et "Les Quais" qu'il réalise en 1929, confirment cette vision énigmatique de la ville et de la solitude des êtres dans leur activité absente.
Une toile qu'il peint en 1929, et qu'il intitule "La Rue" illustre l'atmosphère de la Rue Bourbon le Château, à l'angle de la Rue de l'Echaudé. Un personnage main sur le coeur se dirige le regard absent vers le spectateur au milieu d'une rue baignée d'une lumière sépia, tandis que s'activent des passants qui semblent enfermés dans leur pensée ou dans leur destin.
Dès le début des années trente, il peint des portraits de jeunes filles, des groupes de figures et des paysages de la ville et quelquefois de la campagne, qui forment de grandes compositions, mais il en revient au thème de "La Rue" avec cette autre composition peinte en 1933, et qu'il montre pour sa première exposition à la Galerie Pierre en 1934.
Celle ci fait scandale, le révèle, et le fait connaître d'André Breton, ou de Jean Paul Sartre. Cette toile représente une rue dans laquelle des personnages évoluent avec leurs regards fixes et hypnotiques comme des automates, dans une existence séparée du monde. Il s'agit de la même rue que celle qu'il avait peint en 1929, et en partie des mêmes personnages absorbés par leur silence intérieur. Seuls des enfants donnent un semblant d'animation à cette toile figée : l'un semble montrer son interêt pour le jeu d'une balle écrasée sur le sol, tandis qu'un garçon aux yeux fermés saisit le main d'une adolescente dans un jeu où transparaît l'attrait d'une sexualité naissante.
Balthus manifeste dans cette toile cette indépendance qui l'opposera toujours au surréalisme qu'il considéra toujours être une faillite de l'art. Résolument figuratif, ses tableaux au fil des années représentent plus volontiers des scènes à la fois intimistes, insolites et érotiques, dans lesquelles, des jeunes filles, ou des personnages évoluent dans cette absence constante, repliée sur soi, et une pensée à la proie du rêve, du cauchemar ou de l' inconscient.
"Alice dans le miroir" en 1933, qui représente une jeune fille aux yeux aveugles, ignorant le regard de l'autre posé sur sa nudité innocente, ainsi que le portrait qu'il intitule "André Derain" en 1936, révèlent aussi que finalement, ce ne sont pas les êtres, ni les choses que Balthus peint, mais davantage, les rapports d'absences et de silences qui les lient, comme une dissolution tragique de la communication. Ce que l'on croit comprendre avec Balthus, c'est que tout individu est seul au monde.
" Thérèse Rêvant "en 1938, ou " Les Beaux Jours " en 1944, ou encore " Deux jeunes filles " en 1949 transcrivent une dimension supplémentaire dans l'oeuvre de Balthus. Il y a sans doute de l'érotisme dans ces toiles, mais l'abandon de ces jeunes filles dans le sommeil ou dans le miroir traduisent essentiellement la fuite et l'éloignement du monde, l'abandon à un bonheur perdu et inconnu que procure le rêve. Le symbolisme s'exprime dans la traduction d'un bonheur qui est là en soi, davantage qu'il n'est avec les autres. Il figure une quête nostalgique de paradis perdus dans le passé des rêves ou de l'enfance.
"Le Passage du Commerce Saint André " et par opposition " La Chambre" qu'il peint la même année en 1952, confirment cette démarche intellectuelle et quasi existentialiste de sa peinture. L'instant, la lenteur, le silence, la solitude, l'absence, le dérisoire dépeignent le théâtre du monde où le dedans s'éprouve dans le dehors. Ses composition méticuleusement travaillées, laissent la place à un sensation de vie entre la veille et le sommeil, comme l'expression de l'instant suspendu qui fige l'action dans son déroulement.
Là où beaucoup ne voyaient, qu'une peinture traditionnelle chez Balthus dominée par la gamme de couleurs ocres et terres, Antonin Artaud qui l'avait rencontré dès 1934, y voyait une "peinture de tremblement de terre" disait-il sous un calme factice. "Cette peinture tellurique sent la peste, la tempête et les épidémies", disait -il , et il reconnaissait en Balthus l'un des ses adeptes de son théâtre de la cruauté.
A partir des années 1950, la gamme de ses couleurs semble s'éclaircir à la faveur peut-être de son départ de Paris, pour aller vivre dans le Morvan à Chassy en 1954, et y retrouver peut être le contact avec la nature qu'il avait connu durant sa jeunesse lors de ses voyages en Suisse. On retrouve des oppositions de couleurs bleu et jaune et le vert et rouge, déjà vues quelquefois comme dans "Le Ceriser" en 1942 ou dans "Jeune fille en vert et rouge" en 1944, ou encore dans "La Partie de Cartes" en 1948, mais qui se développent pour donner des impressions d'automnes ensoleillés que traduisent si bien les paysages et la vie à Chassy tel que dans "Jeune Fille à la Fenêtre "en 1955.
En 1956, le Museum d'Art Moderne de New York organise une rétrospective de son oeuvre qui lui permet d'être dès lors totalement reconnu en opposition avec le développement de la peinture abstraite, et maître d'un retour attendu à l'expression figurative.
L'oeuvre du peintre, pour lui, comme l'expliquera son biographe Jean Clair, "c'est de refuser la boue", ainsi que le lui avait enseigné Rilke. "C'est tourner le dos à ce qui, dans l'art de notre époque, en croyant exprimer sa singularité, tire en fait l'être en arrière, et le ramène au magma".
Loin des modes, ne disait-il pas de lui même : "Je suis né dans ce siècle, mais j'appartiens bien davantage au XIXème siècle".
D'abord marié en premières noces à Antoinette Von Wattenwyl qui lui avait donné deux enfants, Stachou et Thadée, Balthus épouse en octobre 1967 Setsuko Ideta, dont il a une fille, Harumi.
Considéré à cette époque comme l'un des plus grands peintres réalistes de son temps, il prend la direction de la Villa Médicis à Rome, en 1971 par le souhait de son ami, le ministre André Malraux, et ce jusqu'en 1977 .
C'est alors qu'il se retire en Suisse dans son chalet vaudois de La Rossinière pour continuer à peindre de nombreux paysages ainsi que des scènes intimistes, tel que " Nu Assoupi " en 1980.
La réputation de Balthus va dès lors grandissant à partir de 1984, lors des grandes rétrospectives de Paris et New York, mais aussi par de régulières et importantes expositions au travers le monde jusqu'à être l'un des rares artistes à avoir été exposé au Louvre de son vivant.
Il avait été aussi l'ami de Miró, dont il avait fait le portrait en 1938, et avait été l'illustrateur par ailleurs de certains ouvrages littéraires tel que " Les Hauts de Hurlevent " pour une édition de 1935. Il avait aussi réalisé les décors de théâtre pour "La Peste " d'Albert Camus en 1949, ainsi que ceux de 'L'Ile aux Chèvres " d'Ugo Betti en 1952.
Décédé dans son Chalet de La Rossinière en pays de Vaud en Suisse le 18 février 2001, il laisse derrière lui une oeuvre totalement singulière de plus de 350 peintures connues à ce jour, de plus d'un millier de dessins et d'une cinquantaine de carnets de croquis.
Balthus ne se considérait pas comme un artiste mais comme "un travailleur", il disait l'"Art est un métier". "Depuis lontemps , la notion d'avant garde en peinture ne signifie plus rien. Les faux amateurs d'art, les spéculateurs achètent ce qu'ils ne savent pas déchiffrer, de peur de rater le coche. C'est le grand malentendu de l'art moderne. Ce phénomène a favorisé l'éclosion de la dictature de la non figuration, à laquelle s'opposent les dictatures expressionniste, surréaliste, minimaliste, non moins repoussantes et tout aussi prometteuses de réveils désagréables...Quand je peins, je n'essaie pas de m'exprimer, mais plutôt d'exprimer le monde" disait- il, (à Véronique Prat en février 1998 dans une interview au journal Le Figaro).
Le Monde des Arts
Dernière édition par Admin le Lun 20 Oct - 11:58, édité 1 fois
Re: LE MUSEE : tous les arts.
Egon Schiele est un peintre et un dessinateur autrichien né le 12 juin 1890 à Tulln près de Vienne, décédé le 31 octobre 1918.
Il commença à peindre dès 1905, notamment des autoportraits. Son père décéda cette année-là, et son oncle, qui devint son tuteur, tenta de l'orienter vers une carrière dans les chemins de fer. Avec l'accord de sa mère et l'appui de son professeur de dessin, il entra à l'Académie des beaux-arts de Vienne, où il eut du mal à supporter la tutelle académique de ses professeurs.
À Vienne, il découvrit cependant un art différent lors d'une exposition d'artistes du deuxième mouvement de Sezession (Sécession en français), plus proche de l'Art nouveau; en 1907, il rencontra Gustav Klimt, qui s'intéressa à lui et fut pour lui son modèle et son maître. Schiele lui voua une grande admiration, admiration qui fut réciproque de la part de Klimt. Il fit sa première exposition en 1908.
À ses débuts, Schiele resta proche du Jugendstil (nom donné au mouvement Sécession en Allemagne par la revue Jugend), puis il prit ses distances. En 1909, il participa à l'Internationale Kunstschau; ce fut cette année-là qu'il s'installa à Vienne, après avoir vécu à Krumau, en Bohême du Sud (aujourd'hui Český Krumlov, en République tchèque. Il peignait alors de nombreux portraits d'amis et autoportraits.
Il rencontra en 1911 une jeune femme à la réputation sulfureuse, Wally Neuzil, qui lui servit de modèle. Il fut arrêté en 1912 en raison de ses dessins érotiques et du soupçon porté contre lui de détournement de mineurs, ce qui lui valut de passer vingt-quatre jours en prison. L'une de ses œuvres les plus célèbres de cette époque fut Le Cardinal et la nonne, plagiat du Baiser de Gustav Klimt. À partir de 1913, il participa à de nombreuses expositions internationales.
Il rompit avec Wally Neuziel (ou Valerie Neuziel) et épousa Edith Harms le 17 juin 1915, inaugurant ainsi une période moins tourmentée de sa création. Le 28 octobre 1918, sa femme, alors au sixième mois de sa grossesse, décéda de la grippe espagnole. Egon Schiele mourut de la même maladie, trois jours plus tard, le 31 octobre 1918.
Re: LE MUSEE : tous les arts.
Le proxénète de la peinture
EXPOSITION PASCIN AU MUSEE MAILLOL
Le musée Maillol a réuni plus de 180 oeuvres de Pascin (1885-1903), véritable roi du Paris des Années folles depuis tombé dans l’oubli. Une magnifique exposition qui arrive à temps pour nous permettre de redécouvrir cet artiste outrancier et foisonnant, à la fougue contagieuse.
L’impitoyable caricaturiste
Lorsque Julius Pincas fuit le carcan familial bulgare, il atterrit à Munich. Au début du XXe siècle, la Bavière est le point de ralliement des artistes : c’est là-bas que se fonde “Le cavalier bleu” (“Der Blaue Reiter”), collectif d’expressionnistes sous la houlette de Klee ou Kandinsky. Pascin, lui, absorbe de l’expressionnisme cette vision subjective de la réalité qui restera une constante dans toute son oeuvre. Rapidement, ses talents le font entrer au journal Simplicissimus, dans lequel ses croquis satiriques lui font gagner sa vie. Pascin s’y fait vite remarquer par son humour noir et son impitoyable cruauté. Le dessin de presse est un débouché provisoire mais commun, on sait par exemple qu’un Duchamp travailla pour le journal anarchiste L’Assiette au beurre .
La ‘Femme allongée avec oiseau’ dénote une violence à la fois sémantique et visuelle. La femme lascive mais peu attirante subit le regard torve d’une bestiole vicieuse (qui n’a pas grand-chose d’un oiseau) dont l’aspect général inquiète. Ajouté au décalage créé avec le titre, qui laisse supposer un sujet naïf et romantique, l’effet est saisissant. A vingt ans, la finesse de sa technique et la violence de sa caricature permettent déjà de comparer Pascin au Goya des ‘Caprices’. Signalons au passage la fourberie de Pascin, qui signe par une anagramme : Scapin.
Pascin pas sain ?
Arrivé à Paris à la Noël 1905, Pascin se fond parfaitement dans le décor sans pour autant perdre de sa fougue. Au contraire : l’artiste se complaît dans l’outrance et multiplie les dessins où s’entassent vieillards libidineux, prostituées et monstres débauchés. Un monde en corrélation avec le sien : jouisseur, érotomane, Pascin reste le symbole de l’indescriptible bouillonnement de l’entre-deux-guerres. Et lorsque Hemingway raconte ce Paris, il choisit de parler de sa rencontre avec le “Prince de Montparnasse”, ivre, et deux de ses modèles dans un café
CENDRILLON
LA FEMME ALLONGEE ET L'OISEAU
LA TENTATION DE DEUX RELIGIEUSES
EXPOSITION PASCIN AU MUSEE MAILLOL
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L’impitoyable caricaturiste
Lorsque Julius Pincas fuit le carcan familial bulgare, il atterrit à Munich. Au début du XXe siècle, la Bavière est le point de ralliement des artistes : c’est là-bas que se fonde “Le cavalier bleu” (“Der Blaue Reiter”), collectif d’expressionnistes sous la houlette de Klee ou Kandinsky. Pascin, lui, absorbe de l’expressionnisme cette vision subjective de la réalité qui restera une constante dans toute son oeuvre. Rapidement, ses talents le font entrer au journal Simplicissimus, dans lequel ses croquis satiriques lui font gagner sa vie. Pascin s’y fait vite remarquer par son humour noir et son impitoyable cruauté. Le dessin de presse est un débouché provisoire mais commun, on sait par exemple qu’un Duchamp travailla pour le journal anarchiste L’Assiette au beurre .
La ‘Femme allongée avec oiseau’ dénote une violence à la fois sémantique et visuelle. La femme lascive mais peu attirante subit le regard torve d’une bestiole vicieuse (qui n’a pas grand-chose d’un oiseau) dont l’aspect général inquiète. Ajouté au décalage créé avec le titre, qui laisse supposer un sujet naïf et romantique, l’effet est saisissant. A vingt ans, la finesse de sa technique et la violence de sa caricature permettent déjà de comparer Pascin au Goya des ‘Caprices’. Signalons au passage la fourberie de Pascin, qui signe par une anagramme : Scapin.
Pascin pas sain ?
Arrivé à Paris à la Noël 1905, Pascin se fond parfaitement dans le décor sans pour autant perdre de sa fougue. Au contraire : l’artiste se complaît dans l’outrance et multiplie les dessins où s’entassent vieillards libidineux, prostituées et monstres débauchés. Un monde en corrélation avec le sien : jouisseur, érotomane, Pascin reste le symbole de l’indescriptible bouillonnement de l’entre-deux-guerres. Et lorsque Hemingway raconte ce Paris, il choisit de parler de sa rencontre avec le “Prince de Montparnasse”, ivre, et deux de ses modèles dans un café
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