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POETES et POESIES

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Message  Admin Dim 17 Aoû - 14:52

VICTOR HUGO

POETES et POESIES D75bdy8s8p


Demain, dès l'aube...
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur
.




Voir les oeuvres de Victor Hugo dans LE MUSEE

Lorsque Hugo installe son atelier, en 1850, dans l'appartement de J. Drouet, il a déjà une longue expérience du dessin, qu'il pratique avec la plus grande liberté, tant par les techniques employées que par le choix des sujets.
"Je ne suis pas bégueule devant l'art et devant la nature. J'accepte. Donnez-moi le Parthénon, l'Alhambra, le Munster, la Grande Pyramide, la Tour de porcelaine ; donnez-moi Sainte-Sophie, Heildeberg, le Kremlin, L'Escurial ; donnez-moi les cathédrales, les mosquées, les pagodes ; donnez-moi Phidias et Michel-Ange, Eschyle et Dante, Shakespeare et Lucrèce, Job et Molière; donnez-moi la forêt, le lac, la grande plaine rousse, le pré vert, des tas de papillons, des volées d'aigles, le Sahara avec son lion, Paris avec son peuple ; donnez-moi la montagne, la mer, l'homme, la femme, le vieillard, l'enfant, le ciel bleu, la nuit noire, la petitesse du colibri, l'énormité des constellations ; c'est bien ; j'aime tout ; je n'ai pas de préférence dans l'idéal et dans l'infini ; je ne fais pas le délicat ; je ne fais pas le difficile ; je ne fais pas la petite bouche ; je suis le Gargantua du beau." (V. Hugo, Post Scriptum de ma vie.)
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Message  Admin Dim 17 Aoû - 14:59

Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine, né à Mâcon le 21 octobre 1790 et mort à Paris le 28 février 1869, est un poète, un écrivain, un historien et un homme politique français. Il appartient au mouvement romantique (sa poésie lyrique incarne une idéalisation de la nature).


Chant d'amour (I)
Naples, 1822.

Si tu pouvais jamais égaler, ô ma lyre,
Le doux frémissement des ailes du zéphyre
À travers les rameaux,
Ou l'onde qui murmure en caressant ces rives,
Ou le roucoulement des colombes plaintives,
Jouant aux bords des eaux ;

Si, comme ce roseau qu'un souffle heureux anime,
Tes cordes exhalaient ce langage sublime,
Divin secret des cieux,
Que, dans le pur séjour où l'esprit seul s'envole,
Les anges amoureux se parlent sans parole,
Comme les yeux aux yeux ;

Si de ta douce voix la flexible harmonie,
Caressant doucement une âme épanouie
Au souffle de l'amour,
La berçait mollement sur de vagues images,
Comme le vent du ciel fait flotter les nuages
Dans la pourpre du jour :

Tandis que sur les fleurs mon amante sommeille,
Ma voix murmurerait tout bas à son oreille
Des soupirs, des accords,
Aussi purs que l'extase où son regard me plonge,
Aussi doux que le son que nous apporte un songe
Des ineffables bords !

Ouvre les yeux, dirais-je, ô ma seule lumière !
Laisse-moi, laisse-moi lire dans ta paupière
Ma vie et ton amour !
Ton regard languissant est plus cher à mon âme
Que le premier rayon de la céleste flamme
Aux yeux privés du jour.
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Message  Admin Dim 17 Aoû - 15:06

Alphonse de LAMARTINE

La liberté, ou une nuit à Rome
Comme l'astre adouci de l'antique Elysée,
Sur les murs dentelés du sacré Colysée,
L'astre des nuits, perçant des nuages épars,
Laisse dormir en paix ses longs et doux regards,
Le rayon qui blanchit ses vastes flancs de pierre,
En glissant à travers les pans fIottants du lierre,
Dessine dans l'enceinte un lumineux sentier ;
On dirait le tombeau d'un peuple tout entier,
Où la mémoire, errante après des jours sans nombre,
Dans la nuit du passé viendrait chercher une ombre,

Ici, de voûte en voûte élevé dans les cieux,
Le monument debout défie encor les yeux ;
Le regard égaré dans ce dédale oblique,
De degrés en degrés, de portique en portique,
Parcourt en serpentant ce lugubre désert,
Fuit, monte, redescend, se retrouve et se perd.
Là, comme un front penché sous le poids des années,
La ruine, abaissant ses voûtes inclinées,
Tout à coup se déchire en immenses lambeaux,
Pend comme un noir rocher sur l'abîme des eaux ;
Ou des vastes hauteurs de son faîte superbe
Descendant par degrés jusqu'au niveau de l'herbe,
Comme un coteau qui meurt sous les fleurs du vallon,
Vient mourir à nos pieds sur des lits de gazon.
Sur les flancs décharnés de ces sombres collines,
Des forêts dans les airs ont jeté leurs racines :
Là, le lierre jaloux de l'immortalité,
Triomphe en possédant ce que l'homme a quitté ;
Et pareil à l'oubli, sur ces murs qu'il enlace,
Monte de siècle en siècle aux sommets qu'il efface.
Le buis, l'if immobile, et l'arbre des tombeaux,
Dressent en frissonnant leurs funèbres rameaux,
Et l'humble giroflée, aux lambris suspendue,
Attachant ses pieds d'or dans la pierre fendue,
Et balançant dans l'air ses longs rameaux flétris,
Comme un doux souvenir fleurit sur des débris.
Aux sommets escarpés du fronton solitaire,
L'aigle à la frise étroite a suspendu son aire :
Au bruit sourd de mes pas, qui troublent son repos,
Il jette un cri d'effroi, grossi par mille échos,
S'élance dans le ciel, en redescend, s'arrête,
Et d'un vol menaçant plane autour de ma tête.
Du creux des monuments, de l'ombre des arceaux,
Sortent en gémissant de sinistres oiseaux :
Ouvrant en vain dans l'ombre une ardente prunelle,
L'aveugle amant des nuits bat les murs de son aile ;
La colombe, inquiète à mes pas indiscrets,
Descend, vole et s'abat de cyprès en cyprès,
Et sur les bords brisés de quelque urne isolée,
Se pose en soupirant comme une âme exilée.

Les vents, en s'engouffrant sous ces vastes débris,
En tirent des soupirs, des hurlements, des cris :
On dirait qu'on entend le torrent des années
Rouler sous ces arceaux ses vagues déchaînées,
Renversant, emportant, minant de jours en jours
Tout ce que les mortels ont bâti sur son cours.
Les nuages flottants dans un ciel clair et sombre,
En passant sur l'enceinte y font courir leur ombre,
Et tantôt, nous cachant le rayon qui nous luit,
Couvrent le monument d'une profonde nuit,
Tantôt, se déchirant sous un souffle rapide,
Laissent sur le gazon tomber un jour livide,
Qui, semblable à l'éclair, montre à l'oeil ébloui
Ce fantôme debout du siècle évanoui ;
Dessine en serpentant ses formes mutilées,
Les cintres verdoyants des arches écroulées,
Ses larges fondements sous nos pas entrouverts,
Et l'éternelle croix qui, surmontant le faîte,
Incline comme un mât battu par la tempête.

Rome ! te voilà donc ! Ô mère des Césars !
J'aime à fouler aux pieds tes monuments épars ;
J'aime à sentir le temps, plus fort que ta mémoire,
Effacer pas à pas les traces de ta gloire !
L'homme serait-il donc de ses oeuvres jaloux ?
Nos monuments sont-ils plus immortels que nous ?
Egaux devant le temps, non, ta ruine immense
Nous console du moins de notre décadence.
J'aime, j'aime à venir rêver sur ce tombeau,
A l'heure où de la nuit le lugubre flambeau
Comme l'oeil du passé, flottant sur des ruines,
D'un pâle demi-deuil revêt tes sept collines,
Et, d'un ciel toujours jeune éclaircissant l'azur,
Fait briller les torrents sur les flancs de Tibur.
Ma harpe, qu'en passant l'oiseau des nuits effleure,
Sur tes propres débris te rappelle et te pleure,
Et jette aux flots du Tibre un cri de liberté,
Hélas ! par l'écho même à peine répété.

" Liberté ! nom sacré, profané par cet âge,
J'ai toujours dans mon coeur adoré ton image,
Telle qu'aux jours d'Emile et de Léonidas,
T'adorèrent jadis le Tibre et l'Eurotas ;
Quand tes fils se levant contre la tyrannie,
Tu teignais leurs drapeaux du sang de Virginie,
Ou qu'à tes saintes lois glorieux d'obéir,
Tes trois cents immortels s'embrassaient pour mourir ;
Telle enfin que d'Uri prenant ton vol sublime,
Comme un rapide éclair qui court de cime en cime,
Des rives du Léman aux rochers d'Appenzell,
Volant avec la mort sur la flèche de Tell,
Tu rassembles tes fils errants sur les montagnes,
Et, semblable au torrent qui fond sur leurs campagnes
Tu purges à jamais d'un peuple d'oppresseurs
Ces champs où tu fondas ton règne sur les moeurs !
" Alors !... mais aujourd'hui, pardonne à mon silence ;
Quand ton nom, profané par l'infâme licence,

Du Tage à l'Éridan épouvantant les rois,
Fait crouler dans le sang les trônes et les Iris ;
Détournant leurs regards de ce culte adultère,
Tes purs adorateurs, étrangers sur la terre,
Voyant dans ces excès ton saint nom se flétrir,
Ne le prononcent plus... de peur de l'avilir.
Il fallait t'invoquer, quand un tyran superbe
Sous ses pieds teints de sang nous fouler comme l'herbe,

En pressant sur son coeur le poignard de Caton.
Alors il était beau de confesser ton nom :
La palme des martyrs couronnait tes victimes,
Et jusqu'à leurs soupirs, tout leur était des crimes.
L'univers cependant, prosterné devant lui,
Adorait, ou tremblait !... L'univers, aujourd'hui,
Au bruit des fers brisés en sursaut se réveille.
Mais, qu'entends-je ? et quels cris ont frappé mon oreille ?
Esclaves et tyrans, opprimés, oppresseurs,
Quand tes droits ont vaincu, s'offrent pour tes vengeurs ;
Insultant sans péril la tyrannie absente,
Ils poursuivent partout son ombre renaissante ;
Et, de la vérité couvrant la faible voix,
Quand le peuple est tyran, ils insultent aux rois.

Tu règnes cependant sur un siècle qui t'aime,
Liberté ; tu n'as rien à craindre que toi-même.
Sur la pente rapide où roule en paix ton char,
Je vois mille Brutus... mais où donc est César ? "
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Message  Admin Sam 20 Sep - 13:58

Poésie sur l'homme de couleur... tite poésie africaine
Qui est l'homme de couleur, le noir, le blanc??? voici une tite poésie intéressante...
Cher frère blanc,
Quand je suis né, j'étais noir,
Quand j'ai grandi j'étais noir,
Quand je vais au soleil je suis noir,
Quand je suis malade je suis noir,
Quand je mourrai, je serai noir...
Tandis que toi homme blanc:
Quand tu es né tu étais rose,
Quand tu as grandi tu étais blanc,
Quand tu vas au soleil tu es rouge,
Quand tu as froid tu es bleu,
Quand tu as peur tu es vert,
Quand tu es malade tu es jaune,
Quand tu mourras tu seras gris...
Et après cela, tu as le toupet de m'appeler
"homme de couleur"!!!...
Poème africain
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Message  Admin Ven 26 Sep - 10:51

lES TAUTOGRAMMES



A...tchoum! Antoine annonce accident affreux avec animaux africains autour aérodrome. (Ecole d'Etrun, F)
Anne attrape avec attention aspirateur, aspire araignée absolument abominable, accrochée à accoudoir. (Marie, école Gérard Philipe, Fondettes, F)
Anita arrache arbre artificiel. (Fanny, classe 3P-4P, Charmey, CH)
Arnaud, ancien acrobate, avait acquis acrobatie avec âne Artaque. (Sophie, CM, Dury, F)
Albert accueille amis animaux attachés à aventure. (Claire, CM, Dury, F)
L'asperge agricole asperge Annette avec acide à alcool ascorbique, avec arrosoir aux aspects arabesques. (Pierre, CM, Dury, F)
Américain aime amazone arabe. (Florian, 5P, volée 99/01, Martigny)
Amélie attrape Aurélie avec amitié à Angoulême. (Jessica, CM2, école de Puy-Lonchard, Vienne, F)
Anthony a acheté asperges, abricots, ail, avec argent américain. (Anthony, 5P, volée 01/03, Martigny)


B...ravissimo! Benoît, beau boulanger, brosse brutalement bloc bizarre, boit bouteille bière, balance balai brûlant... Bref, belle Bernadette boude! (Pauline, 5P, volée 99/01, Martigny)
Benjamin, beau barman, brosse brutalement bar, boit bouteille bière brune. Belle Benjamine boude! (Tony, CM, Dury, F:-)
Bébé boit beaucoup bar. (Cédric, école Gérard Philipe, Fondettes, F)
Béatrice borde bébé Bastien bavant bizarrement. (Hélène, 5P, Perly, CH)


C...hic! Chantal chante chanson chaleureuse. (Fanny, classe 3P-4P, Charmey, CH)
Cherchez comment compter chaque caisse. (Karine, CM1 d'Henri Barbusse, Lanester, F)
Charlotte, chipie, chevauche cheval cubitus, crinière coupée. (Charlotte, 5P, Perly, CH)
Claire colle correctement ce contrôle. (Claire, CM, Dury, F)
Caroline copie couramment ces contes carolingiens. Clémence court copieusement! (Maud, CM, Dury, F)
Coucou Catherine, comment compter ces cadeaux? (Justine GdC, Martigny)


D...ing dong! Dominique déguste des dictionnaires digestes dans des détritus dangereux derrière des dépôts de déchets dégoûtants. (Ecole d'Etrun, F)
Des dictionnaires dérangent des dinosaures dans des doigts d'humains. (Tiphanie et Erika, , Fondettes, F) .école Gérard Philipe
Demain, Damien démontera des dés de Didier. (Bouchra, CM1 d'Henri Barbusse, Lanester, F)
Delphine demande des disques de Dorothée. (Canelle, 5P, Perly, CH)
David, dynamique, danse drôlement devant Danièle, déclare Dominique. (Benoît, 5P, Perly, CH)
Démoralisée, Darianne dort douillettement. (Sophie, CM, Dury, F)
Déplace dictionnaire dans des découvertes de Dury. (Julie, CM, Dury, F)
Depuis dimanche dernier, Delia dessine des drôles de dromadaires, deux dinosaures découverts dans des dictionnaires, devant des diamants. (Delia, 5P, volée 01/03, Martigny)
Dimanche dernier, Danaé demanda deux dés décolorés du Danemark. (Danaé, 5P, volée 01/03, Martigny)


E...uh!... Eric emmène Enora en Egypte et écrivent ensemble: Edelweiss. (Marion, 5P, Perly, CH)
Evidence énervante: Eglantine éternue exprès entre eux et explique: elle est essouflée... (anonyme, F)


F...lûte! Facteur fait facture française, fouille fort four fumant, fabrique facilement filet fin. (Ecole d'Etrun, F)
Facteur fouille factures François Fragnière. (Fanny, classe 3P-4P, Charmey, CH)
Faut faire fabriquer ficelle, figure fortement facinante. (Léna, CM1 d'Henri Barbusse, Lanester, F)
Fièrement, Frédérique fait fortune, faisant frire fenouil frais, foie français, figues, filet farci, fromage finlandais, friandises, fruits flambés, flancs, framboises, fraises. (Frédérique, 5P, volée 01/03, Martigny)


G...rrr... Garçon goûte gros gâteau gris grillé gonflé. Grégory gache grand graphisme, gomme gribouillage. (CM2, école Jean Macé, Les Mureaux, 78, F)
Grégory Gendre garde grenouille. (Fanny, classe 3P-4P, Charmey, CH)


Hi hi hi! Hervé héberge huit hérissons hibernant hors hutte. (Ecole d'Etrun, F)
Hélicoptère heurte hors-bord, hommes hospitalisés. (Ecole d'Etrun, F)


Idée! Isis, ibis irritable, irrite Iris, iguane irrité. (Marie-Pierre, Bessines, F)


J...iu-jitsu! Jeune Julie jolie jardine jamais, joue juste Jumandji. (Ecole d'Etrun, F)
Julie joue jokary jardin. (Léa, CM, Dury, F)


K...aputt! Kangourou kleptomane kidnappe koala karatéka: kinl, klang... K.O! (Pauline et sa maman, Martigny, CH)


L...onlalonlère! Le loup lugubre lèche lentement le lard, libérant le long lézard. Le lion ligote l'éléphant lourdaud. (Romain, 5P, volée 99/01, Martigny)
L'oiseau, le lion lavent l'arbre, lisent les livres lentement; le lapin l'embête, l'oiseau laisse la lecture. (Maëva et Johanna, école Gérard Philipe, Fondettes, F)
Laurence lave linge lac. (Fanny, classe 3P-4P, Charmey, CH)
Lucie Lefort lève la limace, le lièvre, libère le limaçon. (Tim, CM, Dury, F)
Le lourdaud ligote le lion. (Stevens, CM, Dury, F)
La lugubre langue lèche le loup, le loup lèche la louve, la louve lèche les loupiots léchés. (Tony, CM, Dury, F)
La lapine lave les lapereaux laids. (Quendressa, classe 4P, Charmey, CH)


M...mmmhhh! Ma maîtresse mélange mes mots, marmonne méchamment, mouche Mélanie, mange même mon miel! (Christophe, 5P, volée 99/01, Martigny)
Madame Moret mange morilles maison. (Fanny, classe 3P-4P, Charmey, CH)
Maman mange marrons miniatures. (Fanny, classe 3P-4P, Charmey, CH)
Maman mange mon malabar marron, moi mange mon malabar mauve. (Annaëlle, CM1 d'Henri Barbusse, Lanester, F)
Mardi matin, Martine mangera mon monaca. (Yohann, CM1 d'Henri Barbusse, Lanester, F)
Maman me mouche mais ma mamie mange ma marmelade marron. (Valentin., CM1 d'Henri Barbusse, Lanester, F)
Mon méchant monstre, ma momie mangent mon magasin, ma cuisine. (Mélanie, CM, Dury, F)
Maman me mouille mon masque. (Annabelle, CM, Dury, F)


N...a! Notre nageur nain naïf neutralise neuf narvals nerveux nageant naturellement. (Ecole d'Etrun, F)
Noémie nous noie. (Léa, CM, Dury, F)


O...h! Ophélie, offensée, outrage outrageusement ouvrier ou ouvrière ordinaires outre offensés. (Pascale Gagnon-Arpin, ONT école Jeanne-Sauvé, Orléans, Canada)


P...ouet! Papa plante prudemment poirier, puis plume perroquet, poursuivant petit poney... (Sabrina, 5P, volée 99/01, Martigny)
Petit Pierre paie paiements. (Fanny, classe 3P-4P, Charmey, CH)
Papa pousse pousse-pousse pour Patrick. (Fanny, classe 3P-4P, Charmey, CH)
Parfois, papa plonge profondément pour pêcher plusieurs poissons. (Ludivine, CM1 d'Henri Barbusse, Lanester, F)
Patrick pose patiemment, proprement, poliment programme pour professeur professionnel, pour partir Paris. (Erika, école Gérard Philipe, Fondettes, F)
Pierre, patissier, prépare pâte pain pour parents Patrice. (Kevin, CM1 d'Henri Barbusse, Lanester, F)
Pierrette peint perles pour papa Pierre. (Dahud, CM1 d'Henri Barbusse, Lanester, F)
Paulo propose pub pour plombier. (Dino, 5P, Perly, CH)
Pierre participe partie pétanque, pas pour poursuivre patins. (Oreste, CM, Dury, F)
Pierre pousse peinture pour peindre pommier, petit poney pousse peinture partout. (Julie, CM, Dury, F)
Pauline part par petite porte pour passer première. (Julia, CM, Dury, F)
Pauline, Pierre pilotent poissons plies. (Adeline, CM, Dury, F)
Papa plante potirons par terre pour pousser. (Annabelle, CM, Dury, F)
Pierre plante pommier pour Patricia, première planteuse paysanne. (Romain, CM, Dury, F)


Q...uoi? Quentin quémande quinzième quetsche quand quatre quadrupèdes questionnent quelqu'un quartier quatorze. (Ecole d'Etrun, F)


R...iez! Râteau raté reprend route. Requin raciste remballe rapé, regarde raviolis, répare robot. (Karim, Samira, Money et Fathi, CM2, école Jean Macé, Les Mureaux, 78, F)
Rachid range rangers rapidement. (Tiphaine, CM, Dury, F)


S...platsch! Samuel se sauve sauvagement sans Sophie. Son serpent suit. (Alexandre, 5P, volée 99/01, Martigny)
Stevens se sauve sauvagement sans Sophie. Son serpent suit. (Adeline, CM, Dury, F:-)
Sa soeur saute souvent sur son sommier. (Karine, CM1 d'Henri Barbusse, Lanester, F)
Sophie, Susanne, Samuel se servent sucettes sucreries. (Kevin, CM1 d'Henri Barbusse, Lanester, F)
Sarah s'amuse sans Sandra sous son sapin. (Laeticia, 5P, Perly, CH)
Stéphanie skie ses saisons sur slalom spécial. (Stéphanie, 5P, Perly, CH)
Sarah sort souvent ses siamois sans sa stupide soeur Sabine. (Félicie, 5P, Perly, CH)
Solène sort sans savoir si sa souris se sauve. (Julia, CM, Dury, F)
Sandrine se sauve sans sa souris Sabrina. (Annabelle, CM, Dury, F)


T...ralalalalère! Ta tortue Thérèse, très têtue, tape ta tata Téraphine, triche toujours, trompe tellement Théodule, tricote tendrement. Tortue Thérèse, tu tombes! (Albane, 5P, volée 99/01, Martigny)
Tom torture toutes tes tortues, tu téléphones, ton tonton t'appelle, tu t'assois. (Jérémy, école Gérard Philipe, Fondettes, F)
Thibaut, toujours têtu, tue tous tes tatous. (Virginie, 5P, Perly, CH)
Tintin t'arrose toujours tes tulipes toutes tordues. (Josephine, 5P, Perly, CH)
Tic tac tic tac tic tac. Très terrifiant! (Tiphaine, CM, Dury, F)
Théophile te trouve toujours très têtu. (Annabelle, CM, Dury, F)
Tous tes timbres tombent toujours. Ton tonton te tape. Tes tantes te torturent. Tu travailles trop. Ton tonton tape ta tante. Toutes tes tombolas te tourmentent. Tu tapais ta tante. Tu te tiens ta tête. Tu te trompes toujours. Tes tontons trichent toujours. Tu trouves toujours tout. Ton tonton te tromperas. (Nicolas, école de Puy-Lonchard, Cissé, F)


U...ltrachouette! Une utilisatrice ukrainienne use un ukulélé ultrasonore universel. (Florent Iozzia, Draguignan, F)


V...ive la vie! Virginie veut voir vos valeurs!
-Voilà, vous voyez?
-Vouah! (Lucie, ancienne élève, Martigny)
Vendeur vend vieille voiture violette. (Fanny, classe 3P-4P, Charmey, CH)
Voyez-vous ? Verrez-vous Valentine? Va voir Valentin! Venez voir vipère. (Ludivine, CM, Dury, F)
Valentine voit venir Valérie. (Léa, CM, Dury, F)
Valentine Verra, Véronique Verrou : venez voir vos vipères! (Mélanie, CM, Dury, F)
Valérie, véritable vaurien, vend voitures volées. (Benjamin, Ecole d'Etrun, F)
Vaisseau volant vaporise vache vraiment vagabonde vers Vénus voisine. (Ecole d'Etrun, F)
Valérie vivace vend vaillamment village vieux vaseux, vélo vermeil, verre vert, verger verdoyant, vase virtuel, violon vulnérable, volcan volumineux vers Vénus voguante voltigeante vénérablement ! (Justine GdC, Martigny)


W...hat? Which (welsh) womam will wear wet wellington? (les wellington, comme chacun sait, sont des bottes de caoutchouc) (GP, Inspecteur Général EN 11, Verrières le Buisson, F)


X...c'est l'inconnu... on ne trouve rien:-) Xavier xérocopie. (Marie-Jeanne G, Martigny, CH)


Y...oupie! Yack Yakin Yves yeti yodlant. (Stéphane, 5P, Perly, CH)


Z...ut! c'est déjà fini! Zoologiste zozotant zoome zèbre zélé zigzaguant zone zoo. (Ecole d'Etrun, F)
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Message  Admin Ven 26 Sep - 20:06

Quelques tautogrammes



Minuit....

Mille murmures motivent mes mystères
Mille mouvements montrent mon merveilleux message.
Ma musique monte, mais meurt, morcelée, mutilée...
Ma muse me motive...misérable moi...

Mais mes multiples missives mordent murailles...
Mes manoeuvres, mes mots, mon minois
Me montrent mélancolique...

Monsieur... méprisez-moi, mais montrez-moi mille maléfices!
Multipliez morsures, morphine, machiavélisme!
Mélange magique…
Maîtrisez mes maladroites menottes !

Métamorphosez morne matière,
Montrez moi mille monts, mondes merveilleux, mystères...
Mutuelles manigances…
Même ma morale meurt...

Merci...


Un autre style de tautogramme, interessant à écrire aussi où tu changes de lettre à chaque phrase sans que se soit par ordre alphabétique

Le lendemain, la langue luisante, Lupus, le larmoyant loup laid, lorgna langoureusement.

En été, évidemment, Ernest est étonné, éberlué, ennuyé et embêté en entendant Elodie éternuer élégamment en entrant.

Mardi matin, ma mère mange malicieusement mes myrtilles mûres, mes meilleures mandarines, même mes mignonnes madeleines moelleuses.

*************

Malgré mes murmures mélodieux, mon macabre maffioso magouilleur molestait méchamment mon mignon minois maquillé, maltraitait mordicus mes mains manucurées, mais ma mélopée momentanément mugissante me ménagea : ma maman mécontente m'entendit me morfondre maladivement, maudit mentalement mon martyre monstrueux, mémorisa mes mésaventures, me moucha mécaniquement, me materna moelleusement, m'administra mes médicaments, manda mille mamelouks mercantiles menaçants. Mon malpropre mac machiavélique marmonna maintes méprisables menaces mais, mutilé, mourut mercredi misérablement mais moins mégalomane, merci maman.


On peu éventuellement rajouter qq mots comme dans ce poème qui à mon avis en comporte un peu trop, mais bon c’est comme un haïku, parfois mieux vaut écrire un haïku un peu bancal mais beau que le contraire, pour le tautogramme idem, sauf si on a vraiment envie de s’amuser et là l’importance est moins grande

Vide
Vertige
Véritable vision de vague
Véhicule vers l'infini,
Venin ou séduisant violon
D'un Vampire
Dont je suis victime
Ou vassale
Vouée par vent violent
À la vindicte de la vie.
Vide
Vibration vive du voyage
Sous la voûte
Visitée par les voilures
Vulnérables vagabondes,
Vide
Vicissitude
De la volonté
Qui vacille devant un visage
Vieilli
Victoire des ans !
Ô le Vertige
Du vide.





Ma Mère
Maintes misères me mine. Mon morose mari marmonne, maugrée, me menace méthodiquement, me maltraite moralement, me malmène. Même Mistigri, mon matou me méprise: mardi, malgré mes meilleures manières, minet mordit mesquinement ma main ! Mon miroir me mire minablement: manifestement ma maigre mine mâchonnée matérialise ma maussade mélancolie, mon maquillage momifié masque mal mes maux multiples. Ma malsaine mémoire maraude, micmac multiforme, méli-mélo méditatif. Mes magnolias multicolores, mes mimosas mordorés, mes myosotis moirés, mes majestueux micocouliers, mes mandarines miniatures, mes mirabelles mirobolantes, mes magnifiques myrtilles, mes melons mûrs me manquent monstrueusement. Mon médecin méconnaît mes malaises, mésestime ma malheureuse maladie, minore mon martyre, ment manifestement. Moi, maniaque, masochiste, mégalomane, mythomane, mystificatrice, maboule, marteau? Misérable malhonnête! Mercredi, mon maître, misogyne métaphysicien, mugissait mordicus: "Morbleu, mon mémorandum mystico-matérialiste maculé, mon manuscrit massacré, merde! Médiocre ménagère, marécageuse mongolienne, maladroite morue, mièvre mollasse, molle méduse, mollusque mouillé, microscopique moisissure, malfaisant microbe, minuscule machin...!" Malédictions, médisances, mensonges mais Monsieur, monumental mufle malpoli, m'a méchamment mortifiée. Malgré ma malencontreuse maladresse momentanée, mon ménage méticuleux montre modestement ma mémorable minutie. Ma mignonne maman, maintenant ma martelante migraine matraque mes méninges, mélange mes mots, me maintient muette.
Mille mamours, ma merveilleuse mère.
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Message  Admin Sam 27 Sep - 15:36

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Message  Admin Mar 7 Oct - 18:51

Deux acrostiches qui me sont dédiés :

merci doucevolonté, merci Betty


Jérémiades Jamais ne Jaillit
Avec Amour Artspassions Agit
Coeur Cadencé en Cage,Cadenassé
Kaleidoscope est sa vie Cachée
Intelligente , Idéaliste ,Imaginative
Elle Est Eternellement Explosive


J A C K I E



J ’aime ce que tu fais

A vec tant de passion

C’est réalisé avec goût

K aaAAAtchoum, désolée

I l en faut de la patience

E t du savoir faire[/b]
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Message  Admin Mer 26 Nov - 17:41

GUILLAUME APOLLINAIRE

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Message  Admin Sam 12 Juin - 18:34

JACQUES PREVERT
Pour faire le portrait d'un oiseau

Peindre d'abord une cage
avec une porte ouverte
peindre ensuite
quelque chose de joli
quelque chose de simple
quelque chose de beau
quelque chose d'utile
pour l'oiseau
placer ensuite la toile contre un arbre
dans un jardin
dans un bois
ou dans une forêt
se cacher derrière l'arbre
sans rien dire
sans bouger ...
Parfois l'oiseau arrive vite
mais il peut aussi bien mettre de longues années
avant de se décider
Ne pas se décourager
attendre
attendre s'il le faut pendant des années
la vitesse ou la lenteur de l'arrivée de l'oiseau
n'ayant aucun rapport
avec la réussite du tableau
Quand l'oiseau arrive
s'il arrive
observer le plus profond silence
attendre que l'oiseau entre dans la cage
et quand il est entré
fermer doucement la porte avec le pinceau
puis
effacer un à un tous les barreaux
en ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l'oiseau
Faire ensuite le portrait de l'arbre
en choisissant la plus belle de ses branches
pour l'oiseau
peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent
la poussière du soleil
et le bruit des bêtes de l'herbe dans la chaleur de l'été
et puis attendre que l'oiseau se décide à chanter
Si l'oiseau ne chante pas
c'est mauvais signe
signe que le tableau est mauvais
mais s'il chante c'est bon signe
signe que vous pouvez signer
Alors vous arrachez tout doucement
une des plumes de l'oiseau
et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.
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