LE MUSEE : tous les arts.
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Re: LE MUSEE : tous les arts.
BALLET A L OPERA BASTILLE
CHOREGRAPHIE DE RUDOLF NOUREEV
DU 29 NOVEMBRE 2010 AU 5 JANVIER 2011
Premier ballet de Tchaikovski, Le Lac des cygnes résonne d’une singulière douceur et mélancolie. En 1895, Marius Petipa s’empare de ce chef-d’oeuvre et crée le mythe de la danseuse-cygne, ballerine par excellence. Dans la version de Rudolf Noureev, les personnages prennent toute leur ampleur psychologique offrant une dimension plus profonde à ce somptueux ballet d’action.
CHOREGRAPHIE DE RUDOLF NOUREEV
DU 29 NOVEMBRE 2010 AU 5 JANVIER 2011
Premier ballet de Tchaikovski, Le Lac des cygnes résonne d’une singulière douceur et mélancolie. En 1895, Marius Petipa s’empare de ce chef-d’oeuvre et crée le mythe de la danseuse-cygne, ballerine par excellence. Dans la version de Rudolf Noureev, les personnages prennent toute leur ampleur psychologique offrant une dimension plus profonde à ce somptueux ballet d’action.
Re: LE MUSEE : tous les arts.
JE VOUS SOUHAITE UNE TRES BONNE ANNEE 2011 ET SURTOUT SANTE, TRAVAIL, ESPERANCE.
Re: LE MUSEE : tous les arts.
« Charlotte Perriand, de la photographie au design » au Petit Palais
Du 7 avril au 18 septembre 2011
Avenue Winston Churchill 75008 Paris
01 53 43 40 00
Plein tarif : 8 euros
Tarif réduit : 6 euros
Demi tarif : 4 euros
Horaires : Du mardi au dimanche de 10h à 18h, nocturne le jeudi jusqu'à 20h. Fermé le lundi et les jours fériés
Andrée Putman, la designer emblématique invitée de l’observatoire du BHV
La grande prêtresse du design a encore frappé. Andrée Putman, designer française de renom, est mise à l’honneur à l’observatoire du BHV et ce jusqu’au 26 février. De nombreuses de ses créations sont pour l’occasion rééditées.
Musée Rodin - 79, rue de Varenne - 75007 Paris
Téléphone : 01 44 18 61 10
Télécopie : 01 44 18 61 30
Métro (ligne 13) : Varenne ou Invalides
R.E.R (ligne C) : Invalides
Bus : 69, 82, 87, 92
Stationnement : Bd des Invalides
Exposition Henry Moore, l'atelier : sculptures et dessins
du 15 octobre 2010 au 27 février 2011
Du 7 avril au 18 septembre 2011
Avenue Winston Churchill 75008 Paris
01 53 43 40 00
Plein tarif : 8 euros
Tarif réduit : 6 euros
Demi tarif : 4 euros
Horaires : Du mardi au dimanche de 10h à 18h, nocturne le jeudi jusqu'à 20h. Fermé le lundi et les jours fériés
Andrée Putman, la designer emblématique invitée de l’observatoire du BHV
La grande prêtresse du design a encore frappé. Andrée Putman, designer française de renom, est mise à l’honneur à l’observatoire du BHV et ce jusqu’au 26 février. De nombreuses de ses créations sont pour l’occasion rééditées.
Musée Rodin - 79, rue de Varenne - 75007 Paris
Téléphone : 01 44 18 61 10
Télécopie : 01 44 18 61 30
Métro (ligne 13) : Varenne ou Invalides
R.E.R (ligne C) : Invalides
Bus : 69, 82, 87, 92
Stationnement : Bd des Invalides
Exposition Henry Moore, l'atelier : sculptures et dessins
du 15 octobre 2010 au 27 février 2011
Re: LE MUSEE : tous les arts.
Alfred Stevens, né le 11 mai 1823 à Bruxelles et mort le 29 août 1906 à Paris, est un peintre belge.
Alfred Émile Stevens est né à Bruxelles où il est formé par François-Joseph Navez, un disciple de Jacques-Louis David. Il est actif principalement à Paris où il s’installe en 1844. Il commence par peindre des sujets reflétant la vie misérable des basses classes de Paris.
Son tableau Ce que l’on appelle vagabondage attire l’attention de Napoléon III lors de l’exposition universelle de 1855 et pousse celui-ci à revoir la façon dont son armée arrête les vagabonds, au bénéfice de l’image de l’armée plutôt qu’à celui des vagabonds cependant.
Pendant un temps, ses thèmes historiques et son goût pour le kitsch oriental en font un peintre académique.
À partir de 1860, il change de sujet et il connaît un énorme succès grâce à ses tableaux de jeunes femmes habillées à la dernière mode posant dans des intérieurs élégants : ses scènes d'intérieur bourgeois le rapprochent de Henri Gervex. Il est surnommé le Gerard Terborch français, en hommage son talent à rendre les détails et les étoffes somptueuses.
Il fait un triomphe à l'Exposition universelle de Paris de 1867 où il reçoit la Légion d'honneur. Il est autant à l’aise à la cour impériale de Napoléon III et dans la haute société que dans les milieux artistiques et bohèmes de la capitale. C'est un ami intime de Manet, à qui il présente le marchand de tableaux Paul Durand-Ruel, et de son cercle de relations : Degas, Morisot et Baudelaire.
Il influence James Whistler avec il partage un enthousiasme pour les estampes japonaises. Il peint aussi des marines et des scènes côtières dans un style plus libre, presque impressionniste, proche d'Eugène Boudin ou de Johan Barthold Jongkind.
Vers la fin de sa vie, son style n’est pas sans similitude avec celui de son contemporain John Singer Sargent.
Il publie en 1886 « Impressions sur la peinture » qui connaît un succès considérable.
C'est, en 1900, le premier artiste vivant à obtenir une exposition individuelle à l’École des Beaux-Arts de Paris.
Il arrête de peindre à partir des années 1890 suite à des problèmes de santé et meurt à Paris en 1906.
Ses tableaux ont été très populaires jusqu'en Amérique, où les tout-puissants Vanderbilt aux États-Unis en achetèrent plusieurs. La plupart restèrent cependant en France ou en Belgique.
LA TOILETTE
LE VAGABONDAGE
UNE LETTRE
FEMME A SA FENETRE
Alfred Émile Stevens est né à Bruxelles où il est formé par François-Joseph Navez, un disciple de Jacques-Louis David. Il est actif principalement à Paris où il s’installe en 1844. Il commence par peindre des sujets reflétant la vie misérable des basses classes de Paris.
Son tableau Ce que l’on appelle vagabondage attire l’attention de Napoléon III lors de l’exposition universelle de 1855 et pousse celui-ci à revoir la façon dont son armée arrête les vagabonds, au bénéfice de l’image de l’armée plutôt qu’à celui des vagabonds cependant.
Pendant un temps, ses thèmes historiques et son goût pour le kitsch oriental en font un peintre académique.
À partir de 1860, il change de sujet et il connaît un énorme succès grâce à ses tableaux de jeunes femmes habillées à la dernière mode posant dans des intérieurs élégants : ses scènes d'intérieur bourgeois le rapprochent de Henri Gervex. Il est surnommé le Gerard Terborch français, en hommage son talent à rendre les détails et les étoffes somptueuses.
Il fait un triomphe à l'Exposition universelle de Paris de 1867 où il reçoit la Légion d'honneur. Il est autant à l’aise à la cour impériale de Napoléon III et dans la haute société que dans les milieux artistiques et bohèmes de la capitale. C'est un ami intime de Manet, à qui il présente le marchand de tableaux Paul Durand-Ruel, et de son cercle de relations : Degas, Morisot et Baudelaire.
Il influence James Whistler avec il partage un enthousiasme pour les estampes japonaises. Il peint aussi des marines et des scènes côtières dans un style plus libre, presque impressionniste, proche d'Eugène Boudin ou de Johan Barthold Jongkind.
Vers la fin de sa vie, son style n’est pas sans similitude avec celui de son contemporain John Singer Sargent.
Il publie en 1886 « Impressions sur la peinture » qui connaît un succès considérable.
C'est, en 1900, le premier artiste vivant à obtenir une exposition individuelle à l’École des Beaux-Arts de Paris.
Il arrête de peindre à partir des années 1890 suite à des problèmes de santé et meurt à Paris en 1906.
Ses tableaux ont été très populaires jusqu'en Amérique, où les tout-puissants Vanderbilt aux États-Unis en achetèrent plusieurs. La plupart restèrent cependant en France ou en Belgique.
LA TOILETTE
LE VAGABONDAGE
UNE LETTRE
FEMME A SA FENETRE
Re: LE MUSEE : tous les arts.
Jean-Baptiste Pigalle, né le 26 janvier 1714 à Paris et mort le 22 août 1785 à Paris, est un sculpteur français.
Issu d'une famille d'ébénistes, il apprend la sculpture auprès de Robert Le Lorrain et de Jean-Baptiste Lemoyne. Il subit surtout l'influence de Bouchardon. Il échoue au prix de Rome mais se rend cependant en Italie de 1734 jusqu'en 1739. Considéré comme un maître par ses contemporains, son œuvre est à la charnière des courants baroque et néo-classique. D'après une lettre de Diderot à sa femme fin octobre 1773, il est le parrain de la petite-fille de Diderot. En 1803, son nom est donné à une rue de Paris où il avait son atelier et à la place au bout de cette rue, et de là au quartier mondialement connu de Pigalle.
VOLTAIRE NU
FILLETTE A LA POMME (musée du Louvre)
JEAN-BAPTISTE PIGALLE PEINT PAR ROSLIN
MERCURE ATTACHANT SES TALONNIERES
L'AMOUR EMBRASSANT L'AMITIE
Issu d'une famille d'ébénistes, il apprend la sculpture auprès de Robert Le Lorrain et de Jean-Baptiste Lemoyne. Il subit surtout l'influence de Bouchardon. Il échoue au prix de Rome mais se rend cependant en Italie de 1734 jusqu'en 1739. Considéré comme un maître par ses contemporains, son œuvre est à la charnière des courants baroque et néo-classique. D'après une lettre de Diderot à sa femme fin octobre 1773, il est le parrain de la petite-fille de Diderot. En 1803, son nom est donné à une rue de Paris où il avait son atelier et à la place au bout de cette rue, et de là au quartier mondialement connu de Pigalle.
VOLTAIRE NU
FILLETTE A LA POMME (musée du Louvre)
JEAN-BAPTISTE PIGALLE PEINT PAR ROSLIN
MERCURE ATTACHANT SES TALONNIERES
L'AMOUR EMBRASSANT L'AMITIE
Re: LE MUSEE : tous les arts.
Jean-Alexandre-Joseph Falguière dit Alexandre Falguière, né à Toulouse le 7 septembre 1831 et mort à Paris le 19 avril 1900, est un sculpteur français de style académique et un artiste-peintre dont quelques toiles sont classées sous le signe du réalisme.
Élève de François Jouffroy, Falguière est lauréat - conjointement avec Louis-Léon Cugnot - du premier grand prix de Rome de sculpture en 1859 avec un relief Mézence blessé, préservé par l'intrépidité de son fils Lausus. En 1882, il est nommé professeur à l'École des beaux-arts et élu membre de l'Académie des Beaux-Arts. Citons quelques élèves célèbres de Falguière : Antonin Mercié, Laurent Marqueste, Gaston Schnegg, Antoine Bourdelle, Camille Grenier, Achille Jacopin, Maurice Bouval et Jean-Marie Mengue.
Falguière avait reçu la commande d'une sculpture d'Honoré de Balzac en 1898 après que le Balzac d'Auguste Rodin ait été refusé par ses commanditaires, provoquant un véritable scandale en pleine affaire Dreyfus, alors que Zola soutenait Rodin. Pour bien montrer que cet épisode n'avait en rien entamé leur amitié, Falguière réalisa le buste de Rodin pour l'exposition de 1897 et Rodin, un buste de Falguière
Il exécute également des sculptures pour des communes : Le Cardinal Lavigerie pour Bayonne (un plâtre est exposé à Toulouse au musée des Augustins, poète Goudouli pour Toulouse, Gambetta pour Cahors, un La Fayette pour Washington.
Affaibli par la maladie, il va à Nîmes pour la mise en place de son monument à Alphonse Daudet et décède quelques heures après son retour précipité à Paris.
HENRI DE LA ROCHEJAQUELEIN
TARCISIUS MARTYR CHRETIEN 1868
LES LUTTEURS
ALPHONSE DAUDET - NIMES
Re: LE MUSEE : tous les arts.
Les Très Riches Heures du duc de Berry est un livre d'heures commandé par le duc Jean Ier de Berry et actuellement conservé au musée Condé, à Chantilly sous la cote Ms65.
Il est commandé aux frères Paul, Jean et Herman de Limbourg vers 1410-1411. Inachevé à la mort des trois peintres et de leur commanditaire en 1416, le manuscrit est sans doute complété par un peintre anonyme dans les années 1440, certains historiens de l'art y voyant la main de Barthélemy d'Eyck. En 1485-1486, il est achevé dans son état actuel par le peintre Jean Colombe pour le compte du duc de Savoie. Acquis par le duc d'Aumale en 1856 et toujours conservé dans son château de Chantilly, il constitue sans doute l'un des plus célèbres manuscrits enluminés du Moyen Âge. Sur un total de 206 feuillets, il contient 66 grandes miniatures et 65 petites.
JANVIER
FEVRIER
MARS
AVRIL
MAI
JUIN
Il est commandé aux frères Paul, Jean et Herman de Limbourg vers 1410-1411. Inachevé à la mort des trois peintres et de leur commanditaire en 1416, le manuscrit est sans doute complété par un peintre anonyme dans les années 1440, certains historiens de l'art y voyant la main de Barthélemy d'Eyck. En 1485-1486, il est achevé dans son état actuel par le peintre Jean Colombe pour le compte du duc de Savoie. Acquis par le duc d'Aumale en 1856 et toujours conservé dans son château de Chantilly, il constitue sans doute l'un des plus célèbres manuscrits enluminés du Moyen Âge. Sur un total de 206 feuillets, il contient 66 grandes miniatures et 65 petites.
JANVIER
FEVRIER
MARS
AVRIL
MAI
JUIN
Re: LE MUSEE : tous les arts.
Max Beckmann, Die Synagoge in Frankfurt am Main, 1919
ci-dessous extrait d'un article du journal Libération daté du 12 avril 2010:
L’année 1937 marque un basculement pour l’art occidental. Alfred Rosenberg, l’idéologue du Reich, férocement hostile aux avant-gardes, avait remporté sa bataille contre Goebbels. Ce dernier aurait préféré enrôler l’art moderne, tout comme Mussolini avait réussi à le faire avec les futuristes. Hitler a tranché : la culture allait servir de premier terrain à son délire d’anéantissement de «l’influence juive». Près de 25 000 œuvres, de Signac à Picasso en passant par les expressionnistes, furent décrochées des musées pour être vendues en Suisse, d’où elles partirent enrichir les collections américaines. Deux millénaires d’histoire de l’art se fermaient en Europe. Pas moins de 650 sculptures et tableaux furent mis au ban d’infamie : intitulée «Entartete Kunst» (art dégénéré), l’exposition attira deux millions d’amateurs en deux mois à Munich, avant d’être reprise à Berlin.
A Francfort, 77 tableaux furent éliminés du Städel Museum, dont lePortrait du docteur Gachet de Van Gogh et une collection de Max Beckmann incluant la Crucifixion, aujourd’hui au MoMA de New York. Le musée allemand put en racheter certains après guerre. En 1972, il acquit aussi la Synagogue à Francfort-sur-le-Main de Beckmann, grâce à une souscription. Ce chef-d’œuvre de déformations spatiales avait été peint en 1919 par un artiste qui s’était inspiré d’une vision à l’aube, rentré d’une nuit de soûlerie. Cette cité qui tangue avait acquis une forte valeur symbolique pour les habitants, remémorant un quartier disparu sous les bombes et une synagogue incendiée par les milices lors de la Nuit de Cristal en novembre 1938.
Cadeau. Beckmann avait quitté l’agitation de Berlin en 1915 pour Francfort, où il fut embauché par Georg Swarzenski pour enseigner à l’école du Städel. Ce directeur, passionné par l’expressionnisme, lui acheta plusieurs compositions, l’artiste lui en offrit d’autres. Son plus étonnant cadeau est un Double Portrait, forme que l’artiste appréciait pour son ambivalence. Là, il a vraiment fait fort, puisqu’il a offert à son ami une peinture représentant ses épouse et maîtresse, l’une contre l’autre, pas très contentes. Le directeur pouvait difficilement accrocher cet embarrassant cadeau dans son musée, d’autant qu’il embaucha sa jeune maîtresse comme secrétaire, et encore moins dans son salon. Dès 1933, Swarzenski fut évincé, parce que juif. Beckmann, lui, s’enfuit à Amsterdam le jour de l’ouverture de l’exposition de Munich.
ci-dessous extrait d'un article du journal Libération daté du 12 avril 2010:
L’année 1937 marque un basculement pour l’art occidental. Alfred Rosenberg, l’idéologue du Reich, férocement hostile aux avant-gardes, avait remporté sa bataille contre Goebbels. Ce dernier aurait préféré enrôler l’art moderne, tout comme Mussolini avait réussi à le faire avec les futuristes. Hitler a tranché : la culture allait servir de premier terrain à son délire d’anéantissement de «l’influence juive». Près de 25 000 œuvres, de Signac à Picasso en passant par les expressionnistes, furent décrochées des musées pour être vendues en Suisse, d’où elles partirent enrichir les collections américaines. Deux millénaires d’histoire de l’art se fermaient en Europe. Pas moins de 650 sculptures et tableaux furent mis au ban d’infamie : intitulée «Entartete Kunst» (art dégénéré), l’exposition attira deux millions d’amateurs en deux mois à Munich, avant d’être reprise à Berlin.
A Francfort, 77 tableaux furent éliminés du Städel Museum, dont lePortrait du docteur Gachet de Van Gogh et une collection de Max Beckmann incluant la Crucifixion, aujourd’hui au MoMA de New York. Le musée allemand put en racheter certains après guerre. En 1972, il acquit aussi la Synagogue à Francfort-sur-le-Main de Beckmann, grâce à une souscription. Ce chef-d’œuvre de déformations spatiales avait été peint en 1919 par un artiste qui s’était inspiré d’une vision à l’aube, rentré d’une nuit de soûlerie. Cette cité qui tangue avait acquis une forte valeur symbolique pour les habitants, remémorant un quartier disparu sous les bombes et une synagogue incendiée par les milices lors de la Nuit de Cristal en novembre 1938.
Cadeau. Beckmann avait quitté l’agitation de Berlin en 1915 pour Francfort, où il fut embauché par Georg Swarzenski pour enseigner à l’école du Städel. Ce directeur, passionné par l’expressionnisme, lui acheta plusieurs compositions, l’artiste lui en offrit d’autres. Son plus étonnant cadeau est un Double Portrait, forme que l’artiste appréciait pour son ambivalence. Là, il a vraiment fait fort, puisqu’il a offert à son ami une peinture représentant ses épouse et maîtresse, l’une contre l’autre, pas très contentes. Le directeur pouvait difficilement accrocher cet embarrassant cadeau dans son musée, d’autant qu’il embaucha sa jeune maîtresse comme secrétaire, et encore moins dans son salon. Dès 1933, Swarzenski fut évincé, parce que juif. Beckmann, lui, s’enfuit à Amsterdam le jour de l’ouverture de l’exposition de Munich.
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