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LE MUSEE : tous les arts.

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Message  Admin Dim 8 Nov - 21:01

DES TABLEAUX FAITS AVEC DES TABLEAUX :
CLIQUER SUR CHAQUE CARRE


http://www.muralmosaic.com/Cochrane.html
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Message  Admin Sam 14 Nov - 20:19

UN SITE QUE JE VIENS DE DECOUVRIR :
CETTE PERSONNE A REPERTORIE TOUTES LES FEMMES PEINTRES AU LONG DES SIECLES.

Merci à elle.


FIGURATION FEMININE
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Message  Admin Dim 17 Jan - 18:34

LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 Lozajspjm0 EGON SCHIELE


LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 63c6p94ols BERNARD BUFFET
LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 Y594tb0m1n

LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 A9r4co1z51
LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 P8xwj9ov8mLE MUSEE : tous les arts. - Page 8 Kkqimmfi9z


LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 Zmnte17n59MARTYRE LE CARAVAGE



LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 Upgvl43gjp AMADEO MODIGLIANI

LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 Jmjgvtdtxu John Everett MILLAIS

LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 Ti7zbmj9szKANDINSKI


LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 H0g4c02wrmKLIMT


LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 Kcvrucr2ud GUSTAVE DORE
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Message  Admin Sam 30 Jan - 17:23

Sources / LE POINT

LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 Jtxgmatk8u


Le public connaît surtout ses gamins jouant dans la rue et ses amoureux de l'Hôtel de Ville. Le pari, réussi, de la fondation Cartier-Bresson est de montrer l'autre Paris de Doisneau, et sa banlieue surtout, immortalisés par celui qui aux photos de mode pour le magazine Vogue - avec lequel il signa un contrat - préféra les bistrots de Mouffetard et des halles - qu'il photographia pour Paris-Presse L'intransigeant -, les bals popu, le cirque et les bouchers mélomanes, qui sur un coin de zinc, tablier en sang, écoutent, non sans élégance, une accordéoniste. Une centaine de clichés originaux nous emportent dans le ventre et les environs de la capitale, dans les années 40 et 50, quand Gentilly - la ville où il est né en 1912 - Montrouge, Choisy, Joinville, Alfortville, Villejuif... résistaient encore à l'appel de la modernité et de ses cheminées fumantes. Celles-ci se dressent dans le fond des clichés, mais en premier plan, ce sont surtout les traces d'un passé en train de disparaître et les marques d'amitiés, nouées au coude-à-coude sur le bar et la banquette, qui piquent la vedette à l'anonymat de l'urbanisation. Il nous fait participer aux rondes festives et aux parties de foot au pied des immeubles. Côté Bastille, le bal du 14 Juillet fait valser sous les arbres les marins et les robes à fleurs. Dans les quartiers pauvres, la grâce et la crasse s'enlacent. Un dresseur de chiens aurait pu jouer dans La Scala ou dans Le Chat avec Signoret, la bouille boueuse d'un enfant sort d'un col blanc qui le change en ange, un ado adossé à un poteau a des airs de James Dean, une partie de billard près du poêle nous fait entendre les rires, les soupirs et les tchins au-dessus des tables de marbre. Un brin de muguet sur le comptoir parfume les relents de pinard et de serpillière. Et les prostituées, ah ! Pimpantes et apprêtées comme Martine Carol, devant le Week-end hôtel.

Doisneau était un photographe de l'instantané, oui mais de l'instantané choisi. Les obliques, les verticales et les horizontales encadrent, pour ne plus les laisser échapper, la vie, la solitude et les métiers des hommes tels qu'ils ne seront plus, avec tendresse, pudeur et respect toujours. "Toute ma vie je me suis amusé, je me suis fabriqué mon petit théâtre", disait celui qui laisse derrière lui un précieux témoignage de l'après-guerre et chez qui le spectateur retrouve tout à la fois Renoir, Fellini, Chaplin (Mr Verdoux) et Atget, l'autre arpenteur de Paris qu'admirait ce funambule sur pavés luisants, frère des deux Jacques (Prévert et Tati), compagnon de route de Blaise Cendrars, ami de Picasso et de Sabine Azéma, qui lui dédia un film. Ce gamin farceur et "gréviste" dans l'âme disparu un 1er avril (1994) passa des autos aux photos. Avant de rejoindre l'agence Rapho, ce salarié des usines Renault s'était fait licencier en 1939 pour retards répétés, une libération pour lui, une chance pour nous !
*** Robert Doisneau, du métier à l'oeuvre. Fondation Henri Cartier-Bresson, 2, Impasse Lebouis, Paris 14e. Métro : Gaité. 01.56.80.27.00. Jusqu'au 18 avril. Mardi-dimanche 13 h-18 h 30. Samedi 11 h-18 h 45. Tarif : 3-6 euros. Gratuit en nocturne le mercredi de 18 h 30 à 20 h 30. Publication d'un beau livre Du métier à l'oeuvre, introduction d'Agnès Sire. Étude de Jean-François Chevrier (224 p., 102 illustrations, Steidl).
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Message  Admin Jeu 11 Fév - 16:15

LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 Mouvement_gris

LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 Mouvement_bleu

LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 Mouvement_vert

Pourquoi ça tourne en rouge Rolling Eyes ??? Question

LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 Mouvement_rouge
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Message  Admin Jeu 11 Mar - 19:19

PARTITION VOLFGANG AMADEUS MOZART Symphonie n° 31 en ré majeur « Paris » Kv. 297

LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 Y2sso72s5o

PARTITION REQUIEM MOZART

LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 Noeedojji6


LETTRE DE VAN GOGH A EMILE BERNARD

LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 8j3ikdzeh0

PARTITION BEETHOVEN
Extrait du manuscrit des Trois Trios pour clavecin, violon et alto, 1785

LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 K4x38x9svv

PARTITION SCHUBERT octet_Autograph_m

LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 2nyp052hkt

MANUSCRIT FLAUBERT : MADAME BOVARY

LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 2nyp052hkt

MANUSCRIT VICTOR HUGO


MANUSCRIT VICTOR HUGO

Manuscrit autographe en majeure partie sur papier azuré, reliure en deux volumes plein parchemin blanc.
BNF, Manuscrits, NAF 13379-13380, fol. 294v°, 296-298.

Commencée le 17 novembre 1845, la rédaction des Misères, titre donné alors au livre à venir, est suspendue en 1848 lorsqu'éclate la révolution. L'ouvre ne sera publiée que treize ans après. Victor Hugo pourra enfin écrire à l'éditeur Hetzel, le 1er juillet 1861 : "Les Misérables sont finis, mais ne sont pas terminés". À travers la grande diversité des personnages et des thèmes abordés dans l'ouvre, Victor Hugo poursuit un unique dessein : " [...] tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de l'homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par le faim, l'atrophie de l'enfant par la nuit, ne seront pas résolus [...] des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles."

LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 2giu6olvnt

MANUSCRIT JEAN JACQUES ROUSSEAU : LES REVERIES DU PROMENEUR

LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 29z85uyy67

MANUSCRIT VOLTAIRE

LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 1376i3a1mf


MANUSCRIT ZOLA : J'ACCUSE

LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 7p7l5fumon

LA UNE DE L'AURORE

LE MUSEE : tous les arts. - Page 8 8uww4i6992


Dernière édition par Admin le Lun 11 Oct - 23:27, édité 1 fois
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Message  Admin Ven 9 Avr - 16:17

Giorgio Barbarelli ou Zorzi da Vedelago ou da Castelfranco, dit Giorgione (Vedelago ou Castelfranco Veneto 1477 - Venise 1510) est le premier grand peintre vénitien du Cinquecento italien.

Ses dates de naissance et de mort ont été fournies par Vasari dans ses Vite. La date de naissance, 1477, semble vraisemblable car elle est cohérente avec l’activité artistique de Giorgione à la fin du XVe siècle.

On ignore tout de son patronyme : Giorgio, en vénitien Zorzo ou Zorzi, de Castelfranco Veneto, lieu de naissance. On dit que le surnom de Giorgione (Giorgione ou Zorzon signifient grand Georges) lui fut donné par Vasari « pour son allure et sa grandeur d’âme ». Selon les historiens, il serait d’extraction très humble, alors que Carlo Ridolfi, dans La Maraviglia dell'arte (1648), écrit que « Giorgione est né à Vedelago au sein de la famille la plus aisée du comté ».

Seules 10 œuvres lui seraient attribuées de façon incontestable dans l'ensemble des musées mondiaux
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Message  Admin Mer 14 Avr - 12:18

JEAN JACQUES PRADIER

Jean-Jacques Pradier dit James Pradier est un sculpteur et un peintre du XIXe siècle né à Genève (Suisse) en 1790 et mort à Bougival (France) le 4 juin 1852.


Élève à Paris, des peintres Charles Meynier et Gérard et du sculpteur Lemot, il remporte en 1813 le Prix de Rome de sculpture avec un relief Néoptolème empêchant Philoctète de percer Ulysse de ses flèches.

Il sera également enseignant à l'École nationale supérieure des beaux-arts.

James Pradier fut un temps l'amant de Juliette Drouet, avec qui il eut une fille, Claire. Cette liaison prit fin lorsque Juliette s'éprit de Victor Hugo (alors grand ami de Pradier), qui fit office de père pour la petite Claire le temps de la courte vie de l'enfant - ce qui ne fut pas sans gâter les rapports entre les deux artistes. Néanmoins, Victor Hugo mena le cortège lors des obsèques de la petite Claire.

De son mariage avec Louise Darcet, James Pradier eut trois enfants : Charlotte née le 27 juillet 1834, John né le 21 mai 1836, et Thérèse, née le 3 juillet 1839. Les deux filles ont été élevées à la Légion d'Honneur à St Denis. (Voir correspondance de Flaubert t. I et II - collection de la Pléiade)
ELEVES DE JAMES PRADIER
* Auguste Bosc, 1828-1878
* Antoine Bovy, 1795-1877
* Marie-Noémi Cadiot, épouse Constant, alias Vignon Claude 1828-1888
* Louis Félix Chabaud, 1824-1902
* John-Étienne Chaponnière, 1801-1835
* Henri Michel, Antoine Chapu,1833-1891
* Augustin Courtet, 1821-1891
* Gustave Adolphe Désiré Crauk, 1827-1905
* Antoine Etex, 1808-1888
* Hippolyte Ferrat 1822-1882
* Adolphe Victor Geoffroy-Dechaume, 1816-1892
* Eugène Gonon, 1814-1892
* Kaspar Grüter, 1811-1865
* Eugène Guillaume, 1822-1905
* Henri Lehmann, 1814-1882
* Eugène-Louis Lequesne, 1815-1887
* Henri Le Secq, 1818-1882
* Jacques-Léonard Maillet, 1823-1894
* Louis-Victor Mercier, 1810-1894
* Louis Merley, 1815-1883
* François-Clément Moreau, 1831-1865
* Louis-Marie Moris, 1818-1883
* Luis, Valentin, Elias Robert elias Robert, 1819-1874
* Pierre-Alfred Robinet, 1814-1877
* François Félix Roubauddit aîné, 1825-1876
* Pierre-Charles Simart, 1806-1857
* Victor Vilain, 1818-1899.
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Message  Admin Mer 14 Avr - 14:24


Raffaello Sanzio, plus connu sous le nom de Raphaël (Raffaello), (né le 6 avril 1483 à Urbino — mort le 6 avril 1520 à Rome[1]) est un peintre et architecte italien de la Renaissance. Il est aussi appelé Raffaello Santi, Raffaello da Urbino, Raffaello Sanzio da Urbino.


Raffaello Sanzio ou Santi, dit Raphaël, peintre italien de la Haute Renaissance, est le fils du peintre Giovanni Santi, peintre et poète officiel de la cour de Frédéric III de Montefeltro, l'un des princes les plus célèbres et protecteur des arts de la Renaissance en Italie. Urbino est alors un foyer artistique réputé à l’aube du XVIe siècle. Ici Raphaël a pu subir, pour la première fois, l'influence de Melozzo da Forlì, que l'on retrouve dans ses oeuvres.
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Message  Admin Ven 16 Avr - 21:34

Holopherne était un général envoyé en campagne par Nabuchodonosor, qui est présenté par le livre deutérocanonique (que les protestants considèrent apocryphe) de Judith comme roi d'Assyrie alors que vraisemblablement il s'agissait du roi des Chaldéens qui régna sur Babylone de 605 à 562 av. J.-C.).
Le récit biblique [modifier]

Nabuchodonosor II a envoyé Holopherne châtier les peuples de l'ouest parce qu'ils ont refusé de le soutenir dans la guerre qu'il a menée contre le roi perse Arphaxad (cf. Judith I, 1). Après avoir pillé, tué et ravagé dans tout le Proche-Orient, Holopherne assiège Béthulie, une ville juive (probablement Massalah) qui barre un passage dans les montagnes de Judée. Comme l'eau vient à manquer, les habitants sont sur le point de se rendre, mais une jeune veuve, Judith, d'une extraordinaire beauté et d'une richesse considérable, prend la décision de sauver la ville. Avec sa servante et des cruches de vin elle pénètre dans le camp d'Holopherne ; ce dernier est tout de suite ensorcelé par la beauté et l'intelligence de cette femme ; il organise en son honneur un grand banquet à la fin duquel ses domestiques se retirent discrètement pour ne pas troubler la nuit d'amour qui, pensent-ils, attend leur maître. Mais elle continue à l'enivrer et, quand il est hors d'état de se défendre, elle le décapite avec l'aide de sa servante et revient à Béthulie avec la tête. Quand les soldats découvrent au matin leur chef assassiné, ils sont pris de panique : les uns s'enfuient et les juifs vainquent facilement ceux qui restent.
Judith décapitant Holopherne, par le Caravage.
Critique et exégèse [modifier]

La plupart des érudits regardent cette histoire comme purement imaginaire et voient dans Holopherne un personnage fictif. Le récit oppose la force et l'agressivité d'un côté, la faiblesse et l'incapacité à se défendre de l'autre ; mais l'agressivité du mâle sera détruite par son propre désir. Habilement, Judith utilise son charme féminin pour atteindre son but : sauver son peuple du péril où il se trouve. Dans les représentations artistiques, est mis en lumière la dangerosité du charme sensuel de la femme, auquel les hommes succombent trop facilement à l'image d'Holopherne.

# Donatello, Judith et Holopherne, 1455-60, bronze, Palazzo Vecchio, Florence.
# Sandro Botticelli,

* La découverte du meurtre d'Holopherne, vers 1472, Galerie des Offices, Florence.
* Judith quittant la tente d'Holopherne, 1495-1500, Rijksmuseum, Amsterdam.

# Andrea Mantegna, Judith et Holopherne, 1495, National Gallery of Art, Washington. (voir)
# Giorgione, Judith, vers 1504, Musée de l'Ermitage, Saint Petersbourg. (voir)
# Lucas Cranach l'Ancien, Judith avec la tête d'Holopherne, vers 1530, Kunsthistorisches Museum, Vienne. (voir)
# Le Titien, Judith, 1565, (112 x 96 cm), Detroit Institute of Art
# Giuseppe Cesari, Judith avec la tête d'Holopherne, 1605-10, Berkeley Art Museum, Université de Californie.
# Giovanni Baglione, Judith avec la tête d'Holopherne, 1608, Galerie Borghèse, Rome.
# Artemisia Gentileschi, Judith décapitant d'Holopherne, 1612-21, Galleria degli Uffizi, Florence. (voir)
# Cristofano Allori, Judith avec la tête d'Holopherne, 1613, Royal Collection, Windsor. (voir)
# Rubens, Judith avec la tête d'Holopherne, vers 1616, Musée Herzog Ulrich Anton, Braunschweig.
# Valentin de Boulogne, Judith et Holopherne, vers 1626, National Museum of Fine Arts, La Vallette.
# Francesco Furini, Judith et Holopherne , 1636, Galleria Nazionale d'Arte Antica, Rome.
# Le Caravage, Judith décapitant Holopherne (vers 1598) Huile sur toile, 145 x 195 cm - Galleria Nazionale d'Arte Antica, Rome (voir)
# Giulia Lama, Judith et Holopherne, vers 1730, Gallerie dell'Accademia, Venise.
# Vincenzo Camuccini, Judith avec la tête d'Holopherne, 1828, Alzano Lombardo, chapelle du Rosaire.
# Horace Vernet, Judith et Holopherne, 1829
# Gustav Klimt
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Message  Admin Jeu 13 Mai - 18:43

Pietro di Cristoforo Vannucci dit Le Pérugin (Il Perugino) (né v. 1448 à Città della Pieve, près de Pérouse, en Ombrie — mort en 1523 à Fontignano frazione de Pérouse) est un peintre italien de la Renaissance appartenant à l'école ombrienne, qui a été l'un des maîtres de Raphaël. Il a peint surtout des tableaux religieux, multipliant madones élégantes et les anges mélancoliques sans beaucoup de variété, « travaillant dans la religion pour s’enrichir » (Élie Faure).
OEUVRES EN FRANCE
Au musée du Louvre à Paris :

* Le Combat de l'Amour et de la Chasteté
* Apollon et Marsyas (ou Apollon et Daphnis) (1483)
* Saint Sébastien

Au Musée des Beaux-Arts de Caen :

* Saint Jérôme dans le désert
* Le Mariage de la Vierge

Au musée des Beaux-Arts de Nancy :

* La Vierge, l'Enfant Jésus et saint Jean

Au Musée des Augustins de Toulouse :

* Saint Jean l'Évangéliste et saint Augustin (partie d'un retable commandé pour le chapitre des Augustins de Pérouse en 1502, polyptyque démembré en 1683 et réparti aujourd'hui entre Toulouse, Lyon et Caen)

Au Musée des Beaux-Arts de Lyon :

* Le Père éternel en gloire
* L'Ascension du Christ
* Saint Herculan et saint Jacques

Au musée des Beaux-Arts de Rouen :

* L'Adoration des mages (1495), huile sur bois, 32,5 x 59 cm,
* Le Baptême du Christ (1495), huile sur bois, 32 x 59,5 cm,
* La Résurrection du Christ (1495), huile sur bois, 32 x 59,5 cm

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Le palais Pitti est un immense palais de style Renaissance situé à Florence, en Italie. Il a été érigé dans le quartier Oltrarno (rive ouest du fleuve Arno), non loin du Ponte Vecchio. Le cœur du palais actuel date de 1458 et était, à l’origine, la résidence de Luca Pitti, un ambitieux banquier florentin.

Le palais est racheté en 1549 par la famille Médicis et devient la résidence principale des familles régnantes du Grand-duché de Toscane. Au fil du temps, il se transforme en véritable coffre aux trésors, les générations successives y amassant peintures, orfèvreries, bijoux et autres biens de luxe. À la fin du XVIIIe siècle, le palais Pitti est utilisé comme base politique par Napoléon Ier, il sert ensuite également mais brièvement de palais royal à l’Italie nouvellement unifiée.

Le palais et son contenu sont cédés au peuple italien par le roi Victor-Emmanuel III d'Italie en 1919 et ses portes ouvertes au public, dévoilant l’une des plus grandes galeries d’art de Florence. Aujourd’hui, il offre au public plusieurs collections mineures en plus de celles de la famille Médicis.

Sa façade, de style bugnato, est composée de blocs qui lui donnent une allure générale monumentale et massive, elle est composé de pietra forte, des pierres provenant des carrières de la colline de Boboli.

La Piazza de' Pitti fut ultérieurement agrandie en 1837, par la démolition de quelques palais des côtés, comme le Palais Guidetti, ce qui a permis de dégager le Palais Guicciardini dans l'angle. Deux plaques rappellent que l'astronome Paolo Toscanelli y a vécu au no 18 et Fedor Dostoïevski, qui y a écrit son roman l'Idiot de 1868 à 1869, au no 2.
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Message  Admin Sam 12 Juin - 18:18

LA DINANDERIE

Le mot dinanderie est apparu au XIVe siècle. Il est dérivé du radical de dinandier. Il désigne l'ensemble des ustensiles de cuivre et de laiton fabriqués à l'origine dans la ville de Dinant, en Belgique.
La dinanderie est la technique du dinandier. Elle consiste à mettre en forme les métaux en feuille comme le cuivre, le laiton, l'argent ou encore l'étainau moyen de différents outils dont principalement les marteaux. Les différentes techniques nécessaires à la réalisation d'une pièce sont :

* Le traçage et la découpe d'un flan,
* la mise en forme proprement dite par des techniques de roulage, d'emboutissage et de rétreint,
* L'assemblage par agraphage, soudage ou brasage, le bordage,
* le prè planage (au maillet tonneau), le planage (marteau postillon et battes à planer) et l'utilisation de poinçonpour le marquage et le façonnage des motifs en relièf et les divers traitements de surface pour la finition et le rendu final de la pièce.

Selon le matériau employé, les opérations de mise en forme peuvent être précédées ou entre-coupées de traitements thermiques spécifiques ayant pour but de restaurer l'aptitude du matériau à la déformation c'est à dire de supprimer l'écrouissage provoqué pendant le travail du matériau. Il peut par exemple s'agir d'un recuit pour un acier doux ou d'une trempe pour un duralumin ou encore de chauffes successives suivies de refroidissements étagés (trempe suivie d'un revenu par exemple) selon les exigences du matériau travaillé, exemples :

* étain et plomb, pas de recuit ;
* or et argent, recuit teinte rose pâle ;
* cuivre, recuit teinte rouge cerise ;
* le laiton doit se chauffer à 500 °C, être refroidi à 300 °C, repasser à 700 °C, puis être refroidi lentement.


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Message  Admin Dim 13 Juin - 17:53

MANOLO VALDES

Manolo Valdes est un peintre et sculpteur espagnol né le 8 mars 1942, à Valence.

Le travail de Manolo Valdés est plus qu’une réinterprétation de l'histoire de l'art. A l'écoute de Velázquez, Valdès se l'approprie, il le fait sien tout en le commentant. Cette inspiration, il la trouve aussi chez Picasso, chez Matisse. L’exposition de Sienne montre de nombreux dessins d’après les maîtres, où Valdés reprend leurs formes, leurs motifs ; sur un papier transparent, il sait rendre en quelques lignes leur essence même, immédiatement reconnaissable.

Ses sculptures, comme les "Têtes de Lydia" ou les "Ménines", se déclinent en divers matériaux, bronze, pâte de verre.

Les toiles ont une texture extraordinaire : toiles de jute repliées, recousues, badigeonnées de bitume, de pigments, surchargées de masses de peinture, comme une blessure, un goitre. Valdes se bat avec la toile, la crève, la repousse, et les cicatrices du combat sont bien visibles. Parmi les plus impressionnantes, un Christ en croix, une grande toile titrée "Compositions" et un éventail fait de bandes de tissus cousues entre elles, d’un bleu céleste. Aussi, de nombreux portraits de femmes, le visage coupé par une ligne médiane, évoquant ici Matisse, là Picasso.

Co-fondateur du groupe Equipo Crónica dans les années 1960. Depuis 1974, il expose régulièrement à la Galerie Maegh
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Message  Admin Dim 13 Juin - 18:00

QUELLE MERVEILLE CE PANORAMIQUE :
ne pas oublier de cliquer sur les trois carrés : vous y verrez des vidéos artistiques


http://www.npm.gov.tw/exh96/orientation/flash_4/index.html
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Message  Admin Lun 13 Sep - 18:37



Giorgio Morandi (1890-1964), né à Bologne, est l'aîné de cinq enfants. Il passe son enfance dans l'ancien Palais Bosisio de Bologne, détruit plus tard lors de la seconde Guerre Mondiale. Il a à peine seize ans lorsqu'il entame une carrière commerciale auprès de son père, mais il s'inscrit très vite à l’Ecole des Beaux-Arts, car il manifeste déjà un véritable intérêt pour la peinture.

Giorgio Morandi est malade depuis plus d'un an, lorsqu'il décède le 18 juin 1964, dans sa chère ville de Bologne qu’il n’avait jamais abandonnée, à l'âge de 74 ans.Cette consécration lui vaut aussi des témoignages d'admiration du cinéma italien d'après guerre, avec des metteurs en scènes comme Zavattini, De Sica, Visconti qui souhaitait le voir travailler avec lui pour son film "Locandiera" en 1952, comme Fellini qui expose ses tableaux dans le film "La Dolce Vita" en 1960, ou Antonioni dans "La Nuit" en 1961.
Giorgio Morandi ne peut être réellement identifié ou lié à une école de peinture spécifique. Bien sûr, il y a l'influence de Cézanne auquel il emprunte la densité des couleurs et des formes, mais il s'engage aussi dans une approche personnelle très forte, marquée par une sensibilité formelle subtile et raffinée, tant au travers ses paysages que dans ses natures mortes très travaillées par les innombrables nuances de ses couleurs et par leur dessin, conduisant le spectateur à une contemplation introspective, dans la suite des oeuvres des artistes de la Renaissance italienne.

Les natures mortes constituent la partie la plus importante des travaux et des oeuvres de Giorgio Morandi. Elles représentent le plus souvent un ensemble d'objets rangés de manière précise, pots, vases, bouteilles, auxquels se mêlent parfois un fruit ou un coquillage, posés avec méticulosité sur une étagère ou une table, pour être observés dans leurs moindres détails et peints en couleurs monochromes avec une précision géométrique, mais peut-être aussi comme un engagement à une réflexion philosophique sur le silence, la simplicité, l'esthétique ou la distanciation à tenir face au monde.

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Gaston Chaissac est né en 1910, à Avallon dans le Morvan, dans une famille pauvre. Son père était cordonnier et sa mère fille de marchands ambulants. Il était de santé fragile et souffrait de tuberculose*. A treize ans, il quitte l'école et travaille comme apprenti dans différents métiers (bourrelier, marmiton...) mais aucun ne semble lui convenir.
Lors d'un séjour à Paris, sa rencontre avec les voisins de palier de son frère, les peintres Otto Freundlich et Jeanne Kosnik-Kloss qui dirigent une école d'art, lui permet de trouver sa voie et marque le début de sa carrière artistique. En voyant ses dessins, Otto Freundlich déclare : "Un maître nous est né". Grâce à eux, il expose ses oeuvres pour la première fois à Paris en 1938. De son vivant, seulement deux autres expositions auront lieu : une en 1947, soutenue par Jean Dubuffet et une en 1961.

A la fin des années 30, sans emploi et sans argent, il se retrouve au refuge de clochards de Nanterre, puis en maison de repos en Dordogne.

En 1942, il épouse Camille Guibert, institutrice, et s'installe avec elle en Vendée. Il vit désormais à l'écart du monde et se consacre exclusivement à sa peinture ; il connaît toujours des difficultés financières. Il ne sera reconnu par le milieu artistique parisien qu'en 1961. Il meurt en 1964 à Vix (Vendée).
Pour expliquer sa difficulté à vivre comme la plupart des gens, Gaston Chaissac disait : "Je suis capable de faire des choses que tout le monde ne peut faire, par conséquent, il m'est difficile de faire ce que tout le monde peut faire."
Alors que dans son village, les gens le considéraient comme un bon à rien ("Au village, j'étais un fou... et tous ceux qui achetaient ma peinture étaient encore plus fous que moi."). Chaissac a entretenu une correspondance passionnée avec quelques-uns des plus grands peintres et écrivains de son temps (Jean Dubuffet, Jean Paulhan, Raymond Queneau...)
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Message  Admin Lun 27 Sep - 19:22

"Il n'y a en art, ni passé, ni futur. L'art qui n'est pas dans le présent ne sera jamais." (Pablo Picasso)

Le sculpteur Jules-Ernest Bouillot, praticien de Falguière, avait eu l'idée de faire construire des ateliers pour les louer, à prix modique, à des artistes peu fortunés. En 1861, il achète un terrain rue du chemin des Fourneaux, à charge pour lui d'y établir une impasse fermée sur la rue par une grille en bois. Bouillot commence à faire construire les ateliers dès la fin du siège de Paris, dans cette impasse qui porte alors le nom de l'ancienne propriétaire, Frémin. Les acquéreurs des autres lots cédés par la veuve Frémin se lancent à leur tour dans l'aventure. Quelques années plus tard, l'impasse prende le nom de cité des Fourneaux ; elle est accolée aux locaux récents de l'Institut Pasteur qui surmonte les lieux de sa haute cheminée. Cette impasse s'ouvre entre les n° 72 et 74 de la rue des Fourneaux, qui deviendra en 1901 la rue Falguière. Trait d'union entre Montparnasse et la Ruche, la cité Falguière attire des artistes qui font le va-et-vient entre ces pôles d'attraction. On y rencontre ainsi simultanément ou successivement Modigliani, Brancusi, Soutine, Foujita... san oublier Gauguin qui s'installe en 1877 à l'entrée de la cité. Les artistes se succèdent ainsi au cours du XXe siècle ; mais les bulldozers des promoteurs ont commencé à raser les ateliers dans les années 1960. Seuls rescapés, ceux des n° 9 et 11 qui ont peu changé d'aspect au cours des décennies, et qui abritent toujours peintres ou sculpteurs. On pouvait y rencontrer encore en 1996 Simone Delahaye, veuve du peintre Marcel Delahaye, le "dernier des grands fauves" comme l'avaient baptisé ses amis du Salon des Indépendants, et qui avait là son atelier depuis 1939. L'association "Les amis de la cité Falguière", présidée en 1996 par Jacques Mauve, lorsqu'a été écrit cet article, et qui tente de préserver le site, présente régulièrement des dossiers auprès des ministères consernés afin d'obtenir la reconnaissance de patrimoine culturel et historique.

LES ARTISTES QUI VECURENT UN TEMPS CITE FALGUIERE
Chaim Jacob Lipchitz (né le 22 août 1891 à Druskininkai en Lituanie - mort le 26 mai 1973 à Capri) est un sculpteur naturalisé français puis américain.
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Message  Admin Lun 11 Oct - 23:26

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Message  Admin Mar 12 Oct - 20:13



DON QUICHOTTE CERVANTES Édition de 1605

Le roman est construit en deux volumes. Le premier fut publié en 1605 et le second en 1615. En 1614 survint un Don Quichotte apocryphe, signé de l’énigmatique Alonso Fernández de Avellaneda. Pour cette raison, la deuxième partie contient plusieurs références à l’imposteur de Don Quichotte, et à son créateur que certains auteurs identifient comme Lope de Vega. Cervantès fait mourir son héros à la fin du deuxième tome, pour qu’il ne soit jamais ressuscité par un autre Avellaneda.
Figurines représentant Don Quichotte et Sancho Panza

Cervantès déclare que les premiers chapitres sont tirés des « Archives de La Manche » et le reste traduit depuis l’arabe de l’auteur morisque Cid Hamet Ben Engeli, l’enchanteur qui tire les ficelles de don Quichotte tout au long du roman.

L’intrigue couvre les aventures d'un pauvre hidalgo (gentilhomme) de la Manche, dénommé Alonso Quichano (en espagnol Alonso Quijano), et obsédé par les livres de chevalerie.

Ceux-ci troublent son jugement au point que Quichano se prend un beau jour pour le chevalier errant Don Quichotte, dont la mission est de parcourir l’Espagne pour combattre le mal et protéger les opprimés. Il prend la route, monté sur son vieux cheval, Rossinante, et accompagné d'un paysan stupide, Sancho Panza, trompé par ses promesses de récompense extraordinaire.

Don Quichotte passe pour un illuminé auprès de ceux qu’il rencontre. Il croit que les auberges ordinaires sont des châteaux enchantés et les filles de paysans de belles princesses. Il prend les moulins à vent pour des géants envoyés par de méchants magiciens. Il considère qu’une paysanne de son pays, Dulcinée du Toboso, qu’il ne rencontrera jamais, est l’élue de son cœur à qui il jure amour et fidélité.

Sancho Panza, son écuyer, dont la principale préoccupation est, comme son nom l’indique, de se remplir la panse, estime que son maître souffre de visions, mais il se conforme à sa conception du monde, et entreprend, avec son maître, de briser l’envoûtement dont est victime Dulcinée.

Aussi bien le héros que son serviteur subissent des changements complexes et des évolutions pendant le déroulement du récit.
La Mancha, la patrie de Don Quichotte

Peu à peu Sancho Panza opère une métamorphose, et du lourd paysan qu’il était, il se transforme en un être plus éduqué, suscitant même, par sa clairvoyance et la finesse de son jugement, l’étonnement du peuple qu’il administre lorsqu’il est nommé gouverneur d’une île par le Duc et la Duchesse (Volume 2, chapitre 55). Don Quichotte, quant à lui, reste invariablement fidèle à lui-même ; il ne cède à aucune pression extérieure et brave les archers de l’inquisition qui sont à ses trousses depuis qu’il a libéré des galériens (vol. 1, chap. 22).

À la fin du deuxième volume, Don Quichotte, vaincu par le chevalier de la Blanche Lune (le bachelier Samson Carrasco), s’en retourne chez lui. Sancho le supplie de ne pas abandonner, lui suggérant de prendre le rôle de berger, souvent mis en scène dans des histoires bucoliques. Ayant abandonné la lecture de tout roman de chevalerie, il retrouve la raison et fait dès lors preuve de la plus grande sagesse, avant de mourir entouré de l’affection et de l’admiration des siens.

Les deux compères ont vécu ensemble beaucoup d’aventures, provoquant souvent de nombreux dégâts. Ils rencontrent, au cours de leurs pérégrinations, quantité de personnages qui délivrent une sociologie détaillée de l’Espagne du siècle d’or. On y voit défiler des criminels envoyés aux galères (sont-ce des Juifs poursuivis par l’Inquisition ?), des morisques sous le coup de l’édit d’expulsion de 1609 (Ricote, Ana Felix).

Don Quichotte est l’un des livres les plus lus au monde. Grand succès dès sa première édition, il a aussi fait l’objet d’une comédie musicale ainsi que de plusieurs adaptations cinématographiques plus ou moins heureuses.

Don Quichotte rompt avec la littérature médiévale et s’impose, par ses techniques narratives, par ses mouvements internes, par l’intervention même de l’auteur à l’intérieur de son texte, comme le premier roman moderne.
Moulins à vent à Campo de Criptana (La Mancha, Espagne)

Chaque époque a porté un point de vue différent sur le roman. À l’époque de sa première publication, il était considéré généralement comme un roman comique. Après la Révolution française, il fut populaire en partie à cause de son éthique : les individus peuvent avoir raison contre une société tout entière. Au XIXe siècle, il était considéré comme un commentaire social. Au XXe siècle il fut rangé dans la catégorie des classiques littéraires, et considéré comme un chef-d’œuvre précurseur.

MIGUEL DE CERVANTES

Miguel de Cervantes Saavedra (29 septembre 1547 à Alcalá de Henares - 23 avril 1616 à Madrid), est un romancier, poète et dramaturge espagnol universellement célèbre pour son roman L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche , reconnu comme le premier roman moderne.

Miguel de Cervantes mène d'abord une vie aventureuse de soldat et participe à la bataille de Lépante en 1571 où il perd l'usage d'une main, paralysée par la section du nerf et non coupée comme peut le faire penser son surnom de Manchot de Lépante. Capturé à son retour vers l'Espagne par les Barbaresques en 1575, il reste captif à Alger malgré ses tentatives d'évasion jusqu'en 1580 où il est racheté en même temps que d'autres prisonniers espagnols.

Marié puis séparé de sa femme et occupant diverses fonctions, il se lance alors dans l'écriture et après le roman pastoral La Galatea en 1585, c'est en 1605 qu'il publie la première partie de ce qui sera son chef-d'œuvre : L'ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche dont la deuxième partie ne paraît qu'en 1615. Sa parodie grandiose des romans de chevalerie et la création des personnages mythiques de Don Quichotte, Sancho Panza ou Dulcinée ont fait de Cervantes la plus grande figure de la littérature espagnole et l'un des plus grands écrivains de
tous les temps.


VITRAIL ATELIER HELMBOLD


José Victoriano Carmelo Carlos González-Pérez, connu sous le nom de Juan Gris, né le 23 mars 1887 à Madrid et mort le 11 mai 1927 à Boulogne-Billancourt, était un peintre espagnol qui vécut et travailla en France presque toute sa vie. Ses œuvres sont connectées de près avec l'émergence d'un style artistique innovatif : le Cubisme.


Juan Gris suivit des études de dessin industriel à la Escuela de Artes y Manufacturas à Madrid entre 1902 et 1904, période pendant laquelle il contribua par des dessins à des journaux locaux. En 1904 et 1905, il étudia la peinture avec l'artiste académique José Maria Carbonero.

En 1906 il s'installa à Paris où il deviendra l'ami d'Henri Matisse, Georges Braque, Fernand Léger, et en 1915 il fut peint par son ami Amedeo Modigliani. Il y retrouva et se lia d'amitié avec son compatriote Pablo Picasso. Son portrait de Picasso de 1912 est l'une des premières peintures cubistes réalisées par un autre peintre que Pablo Picasso ou Georges Braque.

Bien qu'il soumît des illustrations humoristiques à des journaux comme L'assiette au beurre, Le Charivari, et Le Cri de Paris, Gris commença à peindre sérieusement en 1910. Dès 1912, il avait développé un style cubiste personnel. Sa plus grande période est entre 1914 et 1918. Au début, il était sous l'influence du cubisme analytique, mais après 1915 il commença sa conversion au cubisme synthétique duquel il devint un interprète persistant.

En 1922, le peintre dessina les premiers décors et costumes pour Sergei Diaghilev.

Gris articula la plupart de ses théories esthétiques entre 1924 et 1925. Il délivra sa lecture définitive, Des possibilités de la peinture, à la Sorbonne en 1924. Des expositions majeures eurent lieu à la Galerie Simon à Paris et à la Galerie Flechtheim à Berlin en 1923, et à la Galerie Flechtheim à Düsseldorf en 1925.

Bien qu'il regardât Picasso comme son éducateur, Gertrude Stein reconnaît que Gris « était la seule personne que Picasso aurait volontairement éliminé de la carte ».

Salvador Dalí dit de lui : "Juan Gris est le plus grand des peintres cubistes, plus important que Picasso parce que plus vrai. Picasso était constamment tourmenté par le désir de comprendre la manière de Gris dont les tableaux étaient techniquement toujours aboutis, d'une homogénéité parfaite, alors qu'il ne parvenait jamais à remplir ses surfaces de façon satisfaisante, couvrant avec difficulté la toile d'une matière aigre. Il interrogeait sans cesse : « Qu'est-ce que tu mets là ? — De la térébenthine. » Il essayait le mélange, échouait, abandonnait aussitôt, passant à autre chose, divin impatient".

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Auguste Herbin, né à Quiévy en 1882 et mort à Paris en 1960, est un peintre français.
Sommaire
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* 1 Biographie
* 2 Œuvres
* 3 Bibliographie
* 4 Notes et références

Biographie [modifier]

Il étudie à l'École des Beaux-Arts de Lille de 1898 à 1901 dans l'atelier de Pharaon de Winter puis s'installe à Paris.

Il peint d'abord dans le style impressionniste: l'influence de l'impressionnisme et du post-impressionnisme est visible dans les toiles qu'il envoie au Salon des Indépendants en 1906. Il se rapproche progressivement du cubisme après avoir rencontré Pablo Picasso, Georges Braque et Juan Gris en 1909 au Bateau-Lavoir Il est également encouragé dans cette voie par son amitié avec le critique d'art et collectionneur allemand Wilhelm Uhde. Au Salon des Indépendants de 1910 il est exposé dans la même salle que Jean Metzinger, Albert Gleizes et Fernand Léger, et en 1912 il participe à l'importante exposition de la Section d'Or. Il suit ses amis à Ceret entre 1913 et 1923 où il signera plusieurs œuvres cubistes (Paysage à Ceret)[1] et supprime la notion de perspective.

Pendant la première guerre mondiale, Herbin est affecté à la décoration d'une chapelle militaire au camp de Mailly-le-Camp, et plus tard à des travaux de camouflage dans une usine d'aviation.

Herbin produit ses premières toiles abstraites en 1917. Il est remarqué par Léonce Rosenberg qui lui achète plusieurs toiles et le prend sous contrat à la Galerie de l'Effort Moderne où il expose à plusieurs reprises entre 1918 et 1921. En 1919 Herbin décide d'abandonner le cubisme, pour lui dépassé; il écrit à Gleizes: « L'art ne peut être que monumental. » Il réalise alors sa série d'« objets monumentaux ». Ses peintures sur bois géométriques en relief remettent en question le statut de la peinture de chevalet. Cependant elles sont très mal accueillies, y compris par les critiques favorables au cubisme. Herbin se retire au Cateau-Cambrésis. Il épouse en 1922 Louise Bailleux, qu'il a connue dans cette petite ville. Entre 1922 et 1925 Herbin revient, en proie au doute et sur les conseils de Rosenberg, à un style figuratif. Il désavouera plus tard les paysages, les natures mortes et les scènes de genre de cette époque, telles que Les joueurs de boules (1923, Musée National d'Art Moderne, Paris), dans lesquelles il représente les objets sous forme de volumes simplifiés.

En 1931 il expose au Salon Association 1940 d'où sortira le groupe Abstraction-Création qu'il fonde avec Georges Vantongerloo. Il se consacre dans ces années à une peinture entièrement géométrique faite de formes simples en aplats de couleurs pures, alternant avec des formes ondulantes. En 1946 Herbin met au point son « Alphabet plastique », essai de codification des correspondances entre lettres, couleurs et formes. En 1949 il présente à la galerie La Gentilhommière à Paris son livre L'art non figuratif, non objectif où il expose son alphabet plastique, livre qui deviendra l'une des références majeures de la peinture abstraite de cette époque.

En 1953 Herbin est frappé d'hémiplégie. Il réapprend à peindre de la main gauche.
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Message  Admin Dim 17 Oct - 21:10

Le musée Paul Belmondo ouvre ses portes le 18 septembre dans le château Buchillot. Cet écrin du XVIIIe siècle a été entièrement rénové pour accueillir une scénographie moderne qui présentera l’œuvre de Paul Belmondo, sculpteur classique du XXe siècle.

Le fonds riche de 259 sculptures et moules, 444 médailles et 878 dessins auquel s’ajoutent 870 ouvrages de la bibliothèque personnelle et la reconstitution de l’atelier de l’artiste, a été donné par ses enfants Muriel, Alain et Jean-Paul Belmondo à la ville de Boulogne-Billancourt.

Paul Belmondo est né à Alger en 1898 et décédé à Paris en 1982. Il est le père de l’acteur Jean-Paul Belmondo, Muriel et Alain Belmondo. Sa passion précoce pour le dessin l’entraînera à l’Ecole des Beaux-Arts d’Alger où il prendra des cours d’architecture puis il s’installera à Paris. La sculpture sera sa véritable vocation. Dans son atelier à Denfert Rochereau il est un artiste infatigable. Il y reçoit des gens connus comme Sacha Guitry. Il emmène tous les dimanches son fils Jean-Paul au Louvre. Homme chaleureux, disponible, ouvert aux autres et surtout aux jeunes talents il privilégiera toujours le portrait, miroir de l’âme humaine. Sa sculpture est sereine, bienveillante, épurée, tout en restant de figuration classique. Il a exécuté de nombreuses oeuvres en bronze dont les deux statues Jeannette et Apollon, don de la famille Belmondo pour le Jardin des Tuileries en 1988. Il a réalisé le buste de Jean-Paul à 4 ans et celui de Muriel. En Mars 2007 nouveau don de la famille à la ville de Boulogne-Billancourt de ses nombreuses oeuvres: des sculptures, des dessins, des aquarelles, des médailles (dont l’une représente l’écrivain Albert Camus).
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Message  Admin Ven 29 Oct - 10:16

DIDIER LAFOREST : SCULPTEUR DE TALENT : à voir absolument son site (en cliquant sur l'image ci-dessous)


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Message  Admin Ven 29 Oct - 10:20

TOUTES LES DENTELLES DU MONDE : MAGNIFIQUE SITE

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Message  Admin Sam 30 Oct - 11:05

RAY CEASAR : j'adore !

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Cliquez sur l'image, vous arriverez sur le magnifique site de l'artiste

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Message  Admin Sam 30 Oct - 12:58


Comment lire les tableaux

“On apprend à lire à l’école. On n’apprend pas à voir”. Pierre Rosenberg, l’ancien président du Louvre, dresse ce constat ce matin encore. Juste pour rappeler que l’histoire de l’art est quasi absente des programmes, qu’il n’existe pas d’agrégation d’histoire de l’art (il faut passer par celle de Lettres ou d’Histoire), qu’il serait funeste de la rattacher à l’agrégation d’arts plastiques (où il s’agit d’apprendre à créer) et que l’affluence dans les musées ne sera qu’un trompe l’oeil tant que les lycéens ne seront pas formés à, non pas “voir”, mais regarder. Car cela s’apprend. Non pas simplement identifier, discipline érudite, mais regarder.

L’écrivain et réalisateur Alain Jaubert produisait autrefois sous le titre Palettes une remarquable série d’émissions que diffusait Arte, que les boutiques des musées commercialisent aujourd’hui en DVD et cassettes et dont Gallimard a publié les textes. On n’ose appeler cela de la pédagogie tant le mot fait fuir, mais ça en est est bel et bien, et de la meilleure. Il récidive ces jours-ci, avec trois co-auteurs, Valérie Laugier, Dominique Moncond’huy et Henri Scepi, conservateurs ou professeurs, dans L’Art pris au mot ou comment lire les tableaux… (569 pages, 35 euros, Gallimard), une promenade aussi didactique que ludique à travers la peinture. On s’en doute, c’est très illustré mais ce n’est pas ce qui en fait le prix. Car le recueil est bourré d’extraits de Jean Giono, Ovide, Baudelaire, Guillevic, Gogol, mais aussi la référence Roger de Piles, en regard de la leçon de lecture des auteurs. Tout y passe : la place du spectateur, le rôle de la lumière, le statut de la perspective, le visage comme paysage sans oublier la technique, delatour_g.1183484358.jpgl’artiste au travail, ce qui s’appelle faire la toile. C’est très dense, trop uniquement si on lit en continu, juste assez si l’on picore au gré des chapitres en fonction de la curiosité du moment. Pas de malentendu : ce n’est pas un livre d’histoire de l’art, même si elle est présente à toutes les pages (le classique de Gombrich est imbattable pour ça). Nombre d’émissions de télévision prétendent “décrypter” avec tout ce que cela sous-entend de révélation du secret. Avec la peinture, il s’agit d’abord d’apprendre à lire et à regarder les tableaux. Et non chercher d’emblée du côté du sous-peint ou du non-peint.

La collection de poche FolioplusClassiques, recommandé aux lycéens, le fait très bien aussi. Un exemple parmi les plus récents, son édition des Feuillets d’Hypnos (150 pages) de René Char. Outre le texte intégral de 1946 accompagné d’un dossier de l’oeuvre par Marie-Françoise Delecroix, on y trouve une “lecture d’image” par Alain Jaubert. Les éditeurs ont naturellement choisi un tableau de Georges de La Tour qui a beaucoup compté pour le poète du temps où, sous le pseudonyme de Capitaine Alexandre, il se battait à la tête d’un maquis dans son Lubéron. Le frament 178 de ces feuillets évoque ce tableau dont il avait punaisé une reproduction sur le mur de chaux de sa grotte, persuadé qu’il s’intitulait Le prisonnier (photo) :

“Depuis deux ans, pas un réfactaire qui n’ait, passant la porte, brûlé ses yeux aux preuves de cette chandelle. La femme explique, l’emmuré écoute. Les mots qui tombent de cette terrestre silhouette d’ange rouge sont des mots essentiels, des mots qui portent immédiatement secours. A fond du cachot, les minutes de suif de la clarté tirent et diluent le traits de l’homme assis. Sa maigreure d’ortie sèche, je ne vois pas un souvenir pour le faire frissonner. L’écuelle est une ruine. Mais la robe gonflée emplit soudain tout le cachot. Le Verbe de la femme donne naissance à l’inespéré mieux que n’importe quelle aurore. Reconnaissance à Georges de La Tour qui maîtrisa les ténèbres hitlériennes avec un dialogue d’êtres humains”.

Nul doute que ce fragment, parmi les plus beaux d’un recueil qui en compte beaucoup de cette encre, a aidé René Char à tenir dans la promiscuité de la clandestinité, dans sa solitude de résistant. Mais (et je m’adresse là plus particulièrement aux enseignants), si vous révélez ensuite à vos élèves qu’il s’est avéré après la guerre que ce tableau, exposé en permanence au musée d’Epinal, portait un titre fautif en raison d’une attribution mal documentée (en 1929 Jeune femme visitant un prisonnier puis en 1934 Saint-Pierre délivré par l’ange), et qu’à l’issue d’une longue controverse, il s’intitule définitivement, du moins officiellement, Job raillé par sa femme, vous imaginez tout ce que cela peut changer dans les commentaires. Passionnant.


Sources : La république des livres.
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